1. Le projet artistique (55)


    Datte: 07/12/2021, Catégories: Partouze / Groupe Auteur: Yojik, Source: Xstory

    ... risquaient de vouloir aller prendre un verre avec nous ensuite.
    
    — Faisons même un peu de charme. Une drague légère, ça leur rappellera leur jeunesse et les flattera, proposa François.
    
    — Oui, et franchement Paulo, s’il faut culbuter de la quinquagénaire pour faire venir Elisa, le jeu en vaut peut-être la chandelle, non ?
    
    — Oui Bébert, mais que va penser Elisa ?
    
    — Tu lui expliqueras. Si elle a passé la frontière avec de faux-papiers elle a peut-être dû faire quelques sacrifices aussi. Vous vous expliquerez et vous tirerez un trait sur tout ça. Allez, vendu !
    
    Nous nous présentâmes tous les trois, en petite chemisette près du corps et pantalon moule burne. Elles nous attendaient, elles avaient fait un effort de look. Nous leur fîmes quelques compliments sur le fait qu’elles étaient bien belles. Elles rougirent autant à cause du compliment qu’à cause de nos attributs qu’elles ne se gênaient pas pour inspecter. Elles se mirent toutes les trois derrière le bureau de Brigitte la brune. Elle m’expliqua ce qu’il serait demandé, quels arguments pouvaient faire pencher la balance en ma faveur. Les trois femmes parlaient tour à tour, mais sans nous regarder dans les yeux. Ce n’était pas très agréable d’en être réduit à ses attributs. Le rendez-vous, fixé en fin de journée, ne laissait pas le temps de tout faire avant la fermeture. Pas question de revenir encore et encore. Je tentai alors un coup de poker :
    
    — Oh, les bureaux vont fermer. C’est dommage, nous étions bien ...
    ... partis.
    
    — Oui, c’est très agréable de parler avec d’aussi charmantes personnes.
    
    Le compliment de Bertrand était un peu gros, mais il fit mouche.
    
    — Et si nous finissions cela autour d’un verre en terrasse.
    
    — Mais nous ne pouvons accepter de nous faire payer un verre. Ce serait un dessous de table, me répondit la Brigitte brune.
    
    — Tu parles, tu crèves d’envie de ça, pensai-je.
    
    — Mais chacun paye sa consommation. Comme ça, pas d’ambiguïté à ce niveau.
    
    Elles sautèrent sur cet argument hypocrite pour accepter. Elles nous emmenèrent à une terrasse assez éloignée de la préfecture. Il ne fallait pas qu’un collègue les voie. Nous continuâmes ainsi à peaufiner mes arguments au soleil de ce mois de juin. Et puis quand il fut 19h passé, des ventres gargouillèrent quelque peu. J’espérai que le petit jeu de séduction que nous avions mené avait satisfait ces mères de famille. Mais elles me surprirent en nous proposant de rester encore un peu, autour d’un repas.
    
    — Mais peut-être devez-vous rentrer voir vos familles. Je ne voudrais pas que mes soucis gangrènent votre vie de famille. Même si cela est très sympathique de passer du temps avec de si élégantes femmes.
    
    — Oh, heu, nous avions prévu de faire une petite soirée entre copines. Alors nos maris ne nous attendent pas très tôt ce soir, avoua Brigitte la brune.
    
    C’est qu’elles avaient préparé leur coup ! Le prétexte de préparer le passage devant la commission fut vite oublié. La conversation tourna rapidement à une ...
«12...8910...14»