1. Alicia et son papa (23)


    Datte: 05/12/2021, Catégories: Inceste / Tabou Auteur: Matt Demon, Source: Xstory

    Là, j’étais scotchée, abasourdie, tellement que je baissai les bras. Une claque sèche sur les fesses me rappela à l’ordre. C’était Raul qui avait frappé sèchement, et la brûlure me semblait hors de proportion. Je déglutis et jetai un œil à papa qui semblait serein. Mais je le connaissais trop bien, j’avais remarqué son front légèrement plissé, sa bouche serrée. Il se retenait et réfléchissait si fort qu’il me semblait voir son cerveau fumer.
    
    — Tu n’as pas une soumise ? interrogea papa.
    
    — Non. J’avais une belle Andalouse, Sara ; mais je l’ai vendue hier. Je ne veux pas un harem, juste une femme. Ta fille.
    
    Putain, il a fait quoi ? Il a vendu la femme aux cheveux noirs que j’ai vu l’autre jour ? Mais ça va pas la tête ! Il est fêlé, ce type, s’il croit que je vais accepter de passer ne serait-ce qu’une nuit avec lui. Sans parler de partager sa vie ; il est beau, d’accord, mais il est complètement frappé. Il faudrait l’emprisonner pour esclavagisme ; on est au vingt-et unième siècle, il vend et il achète des êtres humains, j’hallucine.
    
    — Tu l’as vendue à qui ? s’enquit papa, comme s’il avait lu dans mes pensées.
    
    — À son oncle ; il avait prévu de la récupérer après dressage sévère. C’est comme ça que je fonctionne. Que je fonctionnais, corrigea-t-il.
    
    — Ce n’est pas une vraie vente, alors. Je croyais que tu l’avais mise aux enchères.
    
    — Tu me prends pour qui ? s’insurgea Raul de toute sa hauteur. Sara voulait revenir parmi les siens, dans sa famille. Je suis ...
    ... un dominant, pas un salaud.
    
    — Désolé, Raul. Je le sais, mais ma fille non. Elle te prenait pour un dégénéré complet qui fait dans la traite des blanches, ou pire.
    
    Je rougis comme une pivoine, incapable de supporter le regard furieux de Raul. Il n’était peut-être pas le diable en personne, en fin de compte, juste son cousin ; j’avais peur de lui. Surtout quand il me fusillait du regard comme à cet instant. Je me maudis en comprenant que mon ventre s’humidifiait à grande vitesse.
    
    — D’accord, se calma le géant en esquissant un sourire. Alicia est jeune et inexpérimentée, mais après tout, elle me plaît comme ça, je pourrai la dresser à ma convenance. J’ai plusieurs propositions à te faire, Arnaud.
    
    — Je t’écoute ; on a le temps de boire un verre, je pense. Whisky ? J’ai un Caol Ila vingt ans d’âge, excellent si tu apprécies le parfum fumé de tourbe.
    
    — C’est d’accord pour moi. Pendant ce temps, Alicia va se préparer. Je reviens.
    
    Raul sortit une minute et reparut avec un grand sac qu’il avait dû laisser dans sa voiture. Il me le tendit en expliquant :
    
    — Douche, coiffure chignon sans rien qui dépasse, maquillage, parfum. Puis tu enfiles ce qui se trouve dans ce sac : des bas, une robe, des escarpins. Il y a aussi une étole bien chaude pour couvrir tes épaules. Tu as trente minutes.
    
    — Bien Monsieur, maugréai-je entre mes dents.
    
    Il claqua à nouveau mes fesses quand je partais, m’arrachant un cri aigu de surprise. Je filai à ma chambre et eus la surprise de ...
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