1. Don Juan féminin (3)


    Datte: 04/12/2021, Catégories: Lesbienne Auteur: Faunus, Source: Xstory

    ... t’appliquer de la pommade.
    
    Morgane la regardait l’air soupçonneux et Gaëlle ne put s’empêcher de rougir. De réagir comme une gamine, cela l’agaçait au plus haut point. Elle préféra cependant se taire et mettre un peu d’arnica sur une partie rouge juste sous le sein gauche. Elle faisait pénétrer la crème tout en faisant attention de ne pas réveiller la douleur. Au début, elle faisait en sorte de ne pas toucher à ce mamelon. Pourtant ses doigts semblaient comme attirés par un aimant.
    
    — Arrête-moi si je te fais mal, je sais que l’antalgique a fait effet, je ne veux pas réveiller la douleur.
    
    — Non ma belle, tu as des doigts de fée. C’est même agréable maintenant. Tu es une excellente infirmière, je ne pouvais tomber en de meilleures mains. J’ai une petite douleur ici.
    
    En apercevant le sourire de connivence de Morgane, à nouveau elle piqua un fard. Le doigt de la jeune femme pointait maintenant une zone rouge à l’intérieur de la cuisse gauche légèrement en dessous de l’entrejambe. Gaëlle l’avait vu faire un soleil et pourtant elle se demandait à quel moment l’intérieur de la cuisse avait été touché. Après avoir déposé un peu de crème sur la peau, elle commença à effectuer un massage pour faire pénétrer le produit dans la peau. Comme elle n’avait pas changé de place, cela imposait une torsion à sa main qui effleurait souvent le gousset du sous-vêtement.
    
    — Aïe !
    
    En même temps que le cri les jambes venaient de se refermer sur sa main, la coinçant et l’appuyant sur ...
    ... le tissu.
    
    — Je suis désolée, je ne voulais pas te faire mal.
    
    Confuse, elle regardait Morgane qui lui souriait à nouveau. Elle ne put s’empêcher de lui rendre son sourire.
    
    — Oui, tu m’as fait un peu mal, vilaine. Pourtant je dois dire que ce contact n’est pas désagréable. Je ne savais pas qu’une fille pouvait être aussi douce.
    
    — Je pense que tu te méprends, je ne suis pas...
    
    — Moi non plus, il n’empêche que tu me fais sentir des choses.
    
    Gaëlle la regardait d’un air étonné, pourtant il ne lui vint pas à l’idée de dégager sa main de l’entrejambe. Sa raison lui disait de mettre fin à cette situation et son corps l’incitait à persévérer. Sur le dos de la main, elle sentait la tiédeur de l’endroit, elle frissonna, elle se dit que son entrejambe devait être aussi chaud.
    
    — Je sais que je ne devrais pas te le dire, mais je trouve tes doudounes très belles.
    
    — Arrête, tu dis des sottises, place-toi sur le ventre pour que j’aie la possibilité de te mettre de la pommade là où il en faut.
    
    Morgane émit un petit rire en se mettant dans la position demandée.
    
    — Tu triches, je ne peux plus te voir.
    
    — Oui, c’est ça ! En attendant, il faut terminer ce qui est commencé, nous n’allons pas y passer la nuit.
    
    Gaëlle avait forcé sa voix pour paraître plus sévère, ce qui fit rire la jeune femme. D’un rapide coup d’œil, elle avait vu qu’il n’y avait qu’un seul endroit portant une trace. En partie dissimulée par l’élastique de la culotte la partie rouge était à peine ...
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