1. Elle était si jolie 2


    Datte: 01/12/2021, Catégories: Première fois Auteur: Accent, Source: Hds

    ... revient de la salle de bain, je me tourne vers la fenêtre, elle peut agir sans se sentir espionnée au coucher. Passent trois jours. Ca roule, les conversations sont amusantes ou studieuses selon l'humeur de ma colocataire. Je ne rêve plus, la vie est simple, je ne suis plus seul dans mon appartement. Finalement fille ou garçon, l'essentiel est de pouvoir sentir une présence bienveillante.
    
    Le quatrième jour de cohabitation, un vendredi, arrive un colis destiné à Noémie. Elle revient de cours, se réjouit à la vue du grand carton. Elle s'active, demande mon aide pour dresser entre nos deux lits un paravent constitué de six panneaux.
    
    - Qu'est-ce que tu en dis ? Voilà une cloison de séparation, tu ne seras plus obligé de détourner le regard quand je me couche. La vue de ma nuisette ne te fera plus rougir. Si je me découvre, la nuit, tu n'auras plus à fermer les yeux, au réveil. Tu redoutais les critiques, désormais nous faisons chambre à part, finis les ragots idiots ou déplacés
    
    Noémie a donc remarqué mes efforts pour ne pas être indiscret ou trop curieux. Me voilà puni de mon excès de pudeur. Mais le fait elle exprès ? Je ne me tourne plus sur le côté droit, je me couche n'importe comment, sur le dos, ...
    ... sur le côté gauche aussi. Ah : Sur le paravent elle a jeté de la lingerie. Une lanière rose pend sous un triangle de tissu plus large, bordé de dentelle, ce doit être la moitié d'un soutien- gorge. C'est petit. Le sein qui s'y loge n'est pas volumineux. Quand elle est habillée Noémie ne projette pas vers l'avant une poitrine provocante. Son sein doit être mignon. Mon imagination travaille davantage le soir où une culotte de même tissu côtoie le demi soutien-gorge.
    
    Je ne suis pas au bout de mes surprises.
    
    En pleine nuit un bruit me réveille. De l’autre côté du paravent la lampe de chevet allumée projette sur le blanc des panneaux des ombres chinoises : Noémie change sa nuisette. Sait-elle que je découvre sur la toile tantôt l’ombre ses épaules ou de ses hanches ou l’espace entre ses cuisses, tantôt la forme de ses seins ou l’arrondi de ses fesses ? C’est flou, imprécis mais terriblement excitant. Elle se couche, de nouveau il fait nuit. Je rêve longtemps. Je bande, le désir me trouble, je me touche.
    
    Je dormais. Un contact sur mes lèvres me surprend. La voix de Noémie me demande de ne pas m’effrayer.
    
    ‘Jean, mon chéri, je suis folle de toi. Jean je
    
    t’aime. Chéri embrasse-moi. Laisse-moi t’aimer….. 
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