Histoire des libertines (38) : Marie-Antoinette, la reine calomniée ?
Datte: 07/08/2018,
Catégories:
Dans la zone rouge,
Auteur: Olga T, Source: Hds
... glace sans tain.
Lors d’une seconde séance, Marie-Antoinette ne se cache plus et se masturbe, pendant que son «cher cœur» se fait sodomiser.
La bande dessinée mentionne ensuite la passion de la Reine pour la rivale de la Lamballe, Yolande de Polignac. C’est la seconde expérience saphique de la Reine.
Autant la Lamballe est amoureuse de la reine, autant la Polignac est décrite comme une garce.
La Lamballe n’écoute que son amour pour la reine et surmonte sa jalousie. Les trois femmes se livrent désormais à des parties saphiques à trois.
La bande dessinée décrit ensuite l’adultère de la reine avec Axel de Fersen, organisé avec la complicité de la Polignac et de la Lamballe, qui se gouinent pendant que Marie-Antoinette découvre (enfin) le plaisir viril.
L’ouvrage se termine sur les Massacres de Septembre et l’horrible mort de la Lamballe, fidèle à sa reine jusqu’au bout.
HYPERSEXUELLE OU CALOMNIEE ?
« Accusée de quantité de choses, Marie-Antoinette, frivole et tragique, est devenue le miroir dans lequel se projettent les fantasmes de n'importe quelle époque », a écrit l'historienne Évelyne Lever. Aucune reine de France n’a en effet fait couler autant d’encre. Certainement parce que tout au long de son règne, elle est au cœur de nombreux scandales.
Beaucoup a été dit sur la dernière reine de France : frivole, dépensière, écervelée, infidèle, lubrique. On ne saura jamais la vérité sur l’intimité de la reine la plus haïe et bafouée de l’histoire de ...
... France.
Comme l’écrit Evelyne Lever, dans son « Dictionnaire amoureux des reines », le couperet de la guillotine a rendu à Marie-Antoinette la majesté dont ses ennemis l’avaient dépouillée », faisant oublier la légende noire de la « reine scélérate »
On réécrit inlassablement l’histoire de cette femme sensible et imprudente que rien ne préparait à son terrible destin. Les images se superposent : une princesse au charme rayonnant, frivole par désœuvrement, mais aussi mère attentive, amoureuse sincère du comte de Fersen, femme et reine humiliée.
Il n’est pas possible de conclure. Bien évidemment que Marie-Antoinette ne fut pas la Messaline que ses ennemis ont brocardé dans les pamphlets.
Il y a une certitude : elle fut profondément frustrée dans son couple et, même après que le roi soit « enfin » parvenu à assumer son devoir conjugal, il ne lui a pas apporté ce qu’appelait la sensualité de la reine.
Il y a ensuite une forte probabilité : son amour pour Fersen n’est pas resté platonique et a certainement été consommé.
Il y a enfin une hypothèse plus que probable, celle de la bisexualité de Marie-Antoinette, qui a cherché la consolation dans les bras de ses deux favorites, la Lamballe et la Polignac.
Pour Marie-Antoinette, cette femme malheureuse, au destin si tragique qui a effacé sa légèreté et ses « fautes », je veux croire en cette probabilité et cette hypothèse et dire à ceux ou celles qui s’offusqueraient au nom de la morale et parce qu’il y a eu adultère, ...