1. Un matelot qui vogue sur l'eau (2)


    Datte: 30/11/2021, Catégories: Gay Auteur: ropaul45, Source: Xstory

    Je suis passé à la douche pour me nettoyer les fesses que je sentais sales du sperme écoulé avant de regagner mon poste équipage et me coucher. Je me suis endormi comme une masse, très fatigué de ma journée et surtout de ma soirée......
    
    Le lendemain matin, dès la sonnerie du branlebas, les questions m’ont assailli. Qu’ai-je fait ? Suis-je pédé ? Est-ce que ça se voit ? ???
    
    Toilette, petit-déjeuner, corvées puis prise de service pour 24h m’ont un peu distrait et empêché de trop y penser. Néanmoins, dès que mon esprit avait cinq minutes de repos, je me posais et reposais des questions auxquelles je n’avais pas de réponse...
    
    L’une d’elles était : est-ce que je vais revoir Mohamed le lendemain après-midi ? Je me disais que non, que je ne pouvais pas faire cela, qu’il fallait que je stoppe immédiatement cette relation, que je n’étais pas un homosexuel ; si ça se savait, qu’est-ce que j’allais devenir ???? A cette époque, la Royale ne plaisantait pas avec cette « « maladie » » !!!! J’étais bon pour une révocation de mon contrat, passage par la case prison puis la porte (et pas la grande) !!!
    
    Mais... Mais... A de rares moments, le naïf, l’inexpérimenté que j’étais se souvenait des émotions qu’il avait ressenties dans les bras de ce marocain, des plaisirs perçus au contact de son sexe. D’ailleurs, mon cul, très sensible, me le rappelait de temps à autre !!!
    
    Le lendemain arriva assez vite sans que je n’aie trouvé des réponses claires et définitives à mes ...
    ... interrogations. La matinée était réservée à de menus travaux à bord et je bénéficiais d’une autorisation de sortie à partir de 14h.
    
    Lors du déjeuner, j’ai pris la décision que je resterai sur le porte-avions, car je ne pouvais vraiment pas poursuivre sur le chemin emprunté l’autre soir. Non, vraiment je n’irais certainement pas rejoindre ce monsieur !
    
    Enfin... Non... Non... Oui, mais... J’en avais quand même très envie... j’y vais, je n’y vais pas...
    
    Le bâtiment de guerre, en raison de sa taille, était amarré tout au bout d’une jetée qui devait mesurer 1 ou 2 kilomètres de long à l’entrée du port.
    
    Vers 13h30, je suis monté sur le pont d’envol pour avoir une vue sur tout le quai. Je n’ai pas vu la voiture de Mohamed. Je me suis dit qu’il avait oublié ou qu’il n’avait plus envie de moi étant donné qu’il avait eu ce qu’il voulait... Content ? Déçu ?... Les deux Commandants ! Je me suis assis sur une caisse, profitant d’un doux soleil qui filtrait à travers un voile de nuages.
    
    Soudain au loin, j’ai aperçu sa voiture qui arrivait... Moi, qui deux secondes avant me posais mille questions, j’ai bondi, dévalé les échelles pour arriver dans mon poste, me changer en quatrième vitesse et me rendre à l’endroit où les permissionnaires étaient inspectés avant de sortir. J’avais le cœur qui battait la chamade ! Adieu controverses, problèmes existentiels et autres vaines interrogations !!!! Adieu peurs, angoisses et autres craintes... je voulais le rejoindre et vivre des émotions fortes, je ...
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