Cent pour cent vécu ! (1)
Datte: 23/11/2021,
Catégories:
Inceste / Tabou
Auteur: Anthynéa, Source: Xstory
Ouverte sur l’abîme du vide sidéral de mon imagination, la page blanche reste d’une virginité absolue. Qu’en faire ? Qu’y loger pour cette histoire vraie à cent pour cent ?
Le premier ingrédient reste bien sûr le sexe. Le cul. Le pur, le dur. Alors il me faut aussi trouver une héroïne. Et un mec, aussi : oui, je ne me vois pas « faire dans le gay » en ce moment, ayant déjà bien du mal à le pondre, mon récit « vécu ». Que veulent-ils déjà ? Qu’est-ce que leurs sens exacerbés réclament ? Du chaud, du macho à l’état pur ! Du liquide aussi, voire même à outrance. Je dois donc les noyer dans la cyprine coulant à flots et le foutre dégoulinant de partout. Ça existe, ça, dans la vraie vie ?
— oooOOooo —
— Michel ! Tu es par là ? Michel, s’il te plaît...
— Qu’est-ce qu’il y a de si urgent ? Pourquoi cries-tu comme ça ?
— Ah ! Mon cœur, toi qui es un homme, j’ai besoin de tes lumières.
— Houlà ! Je sens la patate chaude, là ; ne me mêle pas à tes histoires de sexe, tout comme je te tiens éloignée de mes prétoires. Ne fais pas cette tête... je rigole. Alors, en quoi puis-je t’être utile ?
— Si tu devais détailler une scène de sexe très réaliste dans une de tes plaidoiries, en quels termes le ferais-tu ?
— Ben... ça dépend de l’auditoire... du public auquel tu veux t’adresser.
— Mon public ? Mais tu sais bien... celui des noctambules en mal de câlins, des paumés en panne d’amour. Des hommes ou des femmes pressés d’assouvir en douce les besoins d’un corps ...
... qui réclame. Enfin, tu vois ? Des pressés, des impatients.
— J’imagine que ce sont des manuels, dans un premier temps ; ceux qui font juste l’amour avec leurs pattes.
— Un peu vrai. Ils veulent tout, tout de suite, sans fioritures. Sans presque de préliminaires, le but étant, bien sûr, de se branler rapidement sans même ouvrir autre chose que leur braguette.
— Ouais... Ça, c’est seulement valable pour les mecs. Mais pour les dames ? Pas de braguette, et là tu vas devoir me donner quelques détails supplémentaires.
— Ben, disons que ce sont des fêtardes qui se sentent délaissées, qui rentrent seules après une nuit où personne ne les a simplement regardées ou remarquées... Enfin, tu vois, des frustrées qui crient famine.
— ... ! J’ai un peu de temps pour réfléchir à la question ?
— Oui... mais pas trop : ma page est immaculée, et je t’avoue que ce soir je n’ai guère d’inspiration pour écrire cette merveille.
Il est reparti vers le salon. Bien. Et si je me basais sur ce que lui et moi nous nous offrons ? Ce serait un bon point de départ. J’aurai encore quelques questions à lui poser plus tard. Mieux vaut garder en réserve quelques-unes de celles qui d’un coup illuminent ma vision des choses du sexe. Alors ? Comment me dévêtirait-il, ce mâle si performant ? Rapidement, à l’arrache, ou plutôt tendrement avec des caresses et des baisers toutes les cinq secondes ? Merde, Claude, te revoici repartie dans tes petits travers.
Ça, c’est ce que tu as chez toi ; ...