Cela aurait pu être. (2)
Datte: 19/11/2021,
Catégories:
Inceste / Tabou
Auteur: Petite Chérie, Source: Xstory
... fuir...
— Non. Il ira à ta poursuite, mais tu seras toute seule, isolée. Ici vous êtes à l’abri, avec moi.
— Qu’est-ce que je vais faire ? Je n’ai plus la force. Et je suis bien ici... me dit-elle d’une petite voix.
— Ça va aller. Donne-moi ton téléphone.
Ce qu’elle fait aussitôt. Je jette son portable au sol et saute dessus comme un diable pour le réduire en miettes. Après une danse de sabbat pour exorciser nos démons autour du téléphone atomisé, je jette le tout au feu et reviens posément, tranquillement me rasseoir.
— Je t’en rachèterai un autre.
C’est avec un léger sourire sur ses lèvres et le regard pétillant qu’elle m’annonce :
— T’es fou !
— Oui, je suis fou de toi, ma petite chérie, ma Marie, ma sœur... Je suis Morgane de toi à la vie ! ai-je envie de lui dire, mais je ne le fais pas. A la place, je lui prends la main pour l’attirer vers moi, dans le fauteuil pour notre tendre rituel, la serrant encore plus fort que d’habitude contre ma poitrine. Nous ne pouvons plus nous passer de ce cérémonial vital.
Je ne veux pas qu’ils partent tous les deux.
Son bassin se colle à mon ventre, ses seins, sa peau, son cœur vibrant, la chaleur de son corps, tout intensément à fleur de peau. Mon service trois-pièces crie famine, à l’étroit.
Je vais exploser...
— Tu veux que je l’encule à sec, ce gros connard, avec une poignée de gros sel ? lui dis-je, soudain, un sourire carnassier aux lèvres.
Elle glousse en se tortillant, enroulant ses bras ...
... autour de mon cou.
— Grand fou, je t’adore qu’elle répond en me donnant un baiser humide et appuyé.
J’ai réussi à lui donner un petit sourire. J’ai ma méthode. J’aime provoquer des images incongrues, hilarantes, absurdes et improbables dans son cerveau, comme un électrochoc.
Ça marche à tous les coups.
Son corps alangui contre le mien, notre rituel devient communion et fusion à la fois. Douce torpeur loin des angoisses. Nos lèvres ne se quittent plus, nos souffles mélangés. Nos bouches s’entrouvrent. Je la sens vibrer contre moi. Je caresse son visage pour descendre dans le creux de son cou ; sa peau si fine palpite. Je l’embrasse alors à pleine bouche.
Je m’emporte. Mes mains se glissent sous son pull. Sa peau si chaude, si douce, appelle mes caresses. Elle enfouit son minois dans mon cou en gémissant, se blottissant encore plus. Je sens son minou à travers mon pantalon, à moins que ce ne soit mon sexe dressé cherchant son doux contact.
Je ne sais lequel va à la rencontre de l’autre le premier.
Mais où tout cela va-t-il nous mener ?
J’ai beau résister contre mon envie d’elle, de mon désir pour elle, je ne sais plus où j’en suis. Si, je le sais trop bien : je lui appartiens depuis toujours ; mon cœur, mon âme, mon corps. Notre indécente posture accolée me manquait, mais qu’en est-il pour elle ? Si elle pouvait me donner un signe, juste un signe...
— Que vais-je devenir ? me demande-t-elle.
— Tu vas vivre, ma douce.
— Comment ?
— Auprès de moi ...