Un essayage inoubliable
Datte: 18/11/2021,
Catégories:
fh,
extracon,
inconnu,
magasin,
essayage,
amour,
Voyeur / Exhib / Nudisme
BDSM / Fétichisme
caresses,
extraconj,
Auteur: Brindhe, Source: Revebebe
... murmure…
— Attention je…
Et je jouis. En silence, tous les muscles de mon corps tendus au maximum pendant de longues secondes. Un frisson me foudroie tout le dos et je me relâche. Elle est en train de me branler doucement. J’ose avec difficulté la regarder, tellement je croule sous un orage de sensations. Elle a recueilli mon sperme dans son autre main. Elle me laisse à mon érection finissante, saisit des mouchoirs dans son sac, y fait disparaître ma semence, saisit des lingettes se nettoie rapidement, me nettoie aussi. C’est froid. J’ai l’impression qu’elle avait absolument tout prévu. Cela me déstabilise.
— Les cabines normalement, c’est pour une personne
Le ton de la vendeuse est excédé. Elle a très clairement deviné ce qui se passe dans notre cabine. Je ne trouve toujours rien à répondre et cette fois ma belle inconnue non plus. La vendeuse finit par partir en appuyant chacun de ses pas. Nous nous rhabillons dans la précipitation. Elle enlève son string, j’aperçois son sexe couvert d’un léger duvet de poils noirs quand elle remet sa culotte. La panique me saisit. La vendeuse va aller chercher d’autres personnes, tout le monde va nous regarder sortir. Il y aura quelqu’un qui me connaît, une copine d’Alice au pire, quelqu’un qui la connaît elle… Elle est prête, nous sortons dans l’urgence, je n’ose pas regarder dans les yeux la vendeuse qui nous attend près d’un petit meuble à l’entrée. Mon inconnue pose les deux ensembles sur le meuble sans rien dire. Je ...
... songe un instant au string qui doit être trempé de son excitation et j’ai honte de ce que nous sommes en train de faire. Vite, sortir du magasin.
— C’est pas fait pour ça, les cabines.
Mais elle ne nous lâche pas ! Cette fois je réussis à articuler « désolé » et nous traversons rapidement l’étage en direction de l’escalier de sortie. Je me sens observé sur ma droite, mais n’ose par regarder, je suis terrifié à l’idée de reconnaître quelqu’un. Finalement personne ne nous parle ni nous arrête tandis que nous descendons puis traversons l’étage du bas. À la sortie du magasin, elle remet ses lunettes noires, scanne la rue puis se retourne vers moi. C’est pas possible, ça ne peut pas s’arrêter comme ça encore. J’avise la rue qui mène aux librairies sur notre droite, je sais qu’elle est plus discrète. Je lui propose :
— On peut aller là-bas si tu veux.
Elle ne dit rien, mais reste à mes côtés. Nous avançons vers la rue plus calme. Sur notre gauche il y a l’entrée des artistes du théâtre, dans un renfoncement qui nous évitera d’être vus par tous les gens qui se rendent à la grande place. Elle se tourne vers moi et enlève ses lunettes une fois arrivée. J’ai l’impression à nouveau qu’elle me pose une question silencieuse que je ne comprends pas. Elle paraît soucieuse. Elle me bouleverse. Je lève une main vers la sienne, mais elle a un léger mouvement de recul et regarde la rue derrière moi. Je comprends et reste immobile. Elle articule :
— J’ai jamais fait ça… C’est… c’est ...