1. Jardin de chair au crépuscule


    Datte: 17/11/2021, Catégories: fh, ff, jeunes, cérébral, Voyeur / Exhib / Nudisme hgode, jouet, poésie, historique, Auteur: Calpurnia, Source: Revebebe

    ... le gazouillement des oiseaux et le souffle chaud du sirocco qui dépeignent votre chevelure libre perturbent le silence.
    
    Bien entendu, il ne saurait être question de pagnes et cache-sexes : quitte à brimer leur pudeur, tous sont nus complètement, les pubis et les torses rasés de près pour ceux qui avaient une tendance à l’hirsutisme, mais la plupart sont trop jeunes pour nécessiter l’intervention du rasoir. Les peaux abondamment huilées comme celles des gladiateurs brillent sous le soleil ; ils en deviennent eux-mêmes de petits phébus rayonnants. Sans arrêt, ils sourient, à vous et à l’Univers tout entier. Aucune fleur au monde ne refuse cette grâce à qui veut l’admirer : le chant muet des lèvres et des pommettes, ainsi qu’une corolle de pétales colorés de toutes les nuances de rose.
    
    Au hasard, vous prenez en main l’une de ces verges levées en votre honneur. Car l’érection fait partie de la tenue de rigueur. Quelques-uns, dont un Libyen à la peau d’ébène et musclé comme un Hercule, sont membrés comme des faunes et s’exhibent avec complaisance, mais la plupart possèdent d’élégants zizis d’éphèbes aux formes bien proportionnées. Le gland décalotté, vêtu de son pourpre d’apparat, vous adresse également le sourire de son méat vertical. Vous palpez avec curiosité, émue par toutes ces virilités. Vos doigts en sont humectés de rosée du désir. Quelle merveille ! Au contact de cette quintessence génitale, vous sentez un doux spasme agiter votre ventre. Mais vous lâchez l’ornement ...
    ... pour vous intéresser à celui, un pas plus loin, d’un autre garçon dont l’aspect vous attire.
    
    Celui-ci est fluet, gracile comme une jeune fille, et son regard très doux trahit l’innocence de ceux qui n’ont pas encore connu les cruautés de la vie, malgré sa condition d’esclave. Se dévêtir devant le regard des autres a représenté pour lui une épreuve difficile pour sa timidité. Oh, vous la voulez tout de suite dans vos bras, cette statue vivante qui respire et dont le cœur bat fort à votre approche ! Son cœur justement, votre intuition vous souffle qu’il vous l’offre sans hésitation. Son sexe, horizontal à la racine, se recourbe en arc de cercle vers le ciel, il contemple les dieux, il implore muettement Vénus d’un moment câlin en votre compagnie. Peut-être dans votre bouche, pour se répandre en plusieurs jets de son flot de sève parfumée ? Lui accorderez-vous la faveur de vos baisers, les vrillements de votre langue agile ?
    
    Ici, toute indécence vous est permise, nul ne vous jugera, surtout pas moi qui vous observe dans l’ombre avec bienveillance. Vous avez la possibilité de réaliser vos fantasmes, ici et maintenant. Les voulez-vous tous en même temps, en une orgie telle qu’en vos fêtes bacchanales ? Non : les pulsions brutales de la chair ne sont pas pour ce soir, et c’est en gastronome avertie que vous souhaitez consommer votre jardin, tout en sensualité, pas en goinfrerie sexuelle.
    
    Pour que le tableau soit parfait, et puisque vous vous assumez bisexuelle, j’y ajoute ...