1. La dispute (2)


    Datte: 15/11/2021, Catégories: Transexuels Auteur: Faunus, Source: Xstory

    ... pieds nus. Il la trouvait belle à faire damner un saint.
    
    — Tu es vraiment mignon, sais-tu ? Excuse-moi, je n’avais pas remarqué que tu avais mis un costume et une cravate pour aller au restaurant. Peut-être voulais-tu fêter quelque chose ?
    
    — Danièle m’a laissé un mot pour me dire qu’elle se rendait chez sa mère, c’est pour ça que je me suis habillé pour aller au restaurant pour profiter d’une journée de liberté. Je n’aime pas les tenues négligées et les visages non rasés. À un moment, j’ai cru que c’était foutu. Et puis tu m’es apparue, donc tout va bien.
    
    — Je suppose que tu parles de ta femme. Oh le coquin, tu t’es fait beau pour aller draguer. Moi non plus je n’aime pas voir un visage avec une barbe de plusieurs jours. Cela fait sale, mais il paraît que c’est la mode. Tu as raison mon chou, c’est une bonne journée. Par le plus grand des hasards, nous sommes à nouveau ensemble. Vu la quantité de neige annoncée, nous avons au moins deux jours devant nous. Hihi ! j’ai plein d’idées.
    
    En souriant, il la regardait venir vers lui d’un pas souple et félin. Il l’observait en se demandant ce qu’elle avait voulu dire en parlant d’idées. Par certains côtés, elle l’intimidait un peu, il se sentait subjugué. Il fixait les yeux de la jeune femme, il aimait cette couleur, il y voyait des reflets dorés. Avec en plus, maintenant il en était certain de la tendresse.
    
    — Allez ! Ne reste pas planté dans l’entrée, allons dans le salon.
    
    Le prenant par la main elle l’entraîna ...
    ... derrière elle en riant. Il se laissa emporter vers l’endroit désigné. Elle riait, l’entendre lui fit oublier les dernières craintes. Il joignit son rire à celui de Sandra. Il ne sut comment elle l’avait fait, mais il se sentit projeté sur la grande banquette en cuir fauve. La lumière ondoyante de la cheminée entourait le profond siège. Alexandre était surpris de voir qu’elle n’était pas aussi frêle que ce qu’il avait pensé. Il n’avait pas eu le réflexe de réagir, aussitôt, elle lui sauta dessus en riant. Il s’ensuivit une bagarre, ce fut le sentiment qu’il en eut. Elle venait d’entamer une lutte.
    
    — Mais…, que fais-tu ?
    
    — Hihi ! Je suis plus forte que toi. Si je gagne, tu feras tout ce que je veux.
    
    Il avait l’impression d’être retombé en enfance quand gamin il jouait de la sorte. Le perdant devant faire des gages. Son instinct macho le fit réagir et pendant quelques instants il réussit à inverser la situation.
    
    — Hihi, mais c’est qu’il voudrait faire le méchant.
    
    À nouveau, elle venait de rétablir son avantage et au passage la veste et la cravate furent endommagées. Entendre le craquement des coutures et le tissu se déchirer lui redonna un coup de fouet. D’un coup de rein, il réussit à se mettre à califourchon sur son adversaire qui riait toujours. Alexandre se demandait comment elle faisait pour rire et conserver autant d’énergie.
    
    — Hé ! Fais attention, la veste est foutue. Il suffisait de me le dire je l’aurai retirée, la cravate est morte elle aussi.
    
    — Non ...