1. Tombés du ciel (39)


    Datte: 15/11/2021, Catégories: Partouze / Groupe Auteur: Yojik, Source: Xstory

    ... avaient tous acheté une robe pour leurs compagnes ou copines, Bruno devant se creuser un peu plus la tête pour la taille. Le ventre d’Alicia poussait et était maintenant visible. Il avait d’ailleurs fallu retailler sa robe de mariée mais son bady bump serait encore presque invisible avec la coupe qu’elle avait choisie.
    
    — Mmmmh, je propose que tu la mettes sur mon lit à côté de celle de Bérénice. Franck et Bruno vous mettez les vôtres sur ton lit ? demanda Roger.
    
    Ils étalèrent soigneusement les robes en question et revinrent dans le séjour. Roger jeta un coup d’œil circulaire sur ce qu’ils avaient fait. Ça lui fit bizarre de voir son domicile si changé. Certes la pièce avait été un peu décorée, tout comme la table, mais ce n’était pas ça qui lui sautait aux yeux. L’ambiance générale était plus chaleureuse depuis que les deux femmes vivaient ici. Dans un coin, des jouets de Salil et Hala, des photos de sa "famille" agrémentaient les murs. Si les travaux, ici, ne se voyaient pas vraiment, ni dans sa chambre, il percevait l’évolution de sa ferme dans la moindre pierre, poutre et tuile... Ça lui donna une bouffée de plaisir qui lui fit perdre la notion du temps.
    
    — Roger ? Roger ? l’appela Bruno.
    
    — Mmmh ? Oui, je crois quoi qu’on est bon.
    
    — On devrait se dépêcher de les retrouver. Sinon, elles vont redescendre avant, s’inquiéta Ugo.
    
    — Ça m’étonnerait. Dès qu’elles sont ensemble, ça papote, ça rigole et elles oublient tout, lui rappela Franck. Mais ne trainons pas ...
    ... quand même, j’ai envie de profiter de ce temps exceptionnel.
    
    — Oui, on se grouille, approuva Bruno.
    
    En quelques instants, ils regroupèrent quelques victuailles, des coupes et du champagne (plus du jus de fruit pour Alicia) dans deux grands paniers. Un grand drap blanc ferait office de nappe et Roger se décida à embarquer quelques serviettes, au cas où ils se risqueraient à tremper les pieds dans le torrent. Chacun chargé de son paquet, ils sortirent de la ferme et grimpèrent rapidement en direction de ce petit coin perdu.
    
    Roger s’amusa de constater que ses trois compères semblaient monter à toute vitesse ; lui n’était pas le moins pressé d’entre eux. Sous ce chaud soleil, ils se mirent à transpirer et à souffler fortement. Le fermier écouta les trois hommes et se rendit compte que leurs compagnes avaient raison de les comparer régulièrement à des animaux. Certes, cela se faisait lors de leurs ébats et parfois en dehors mais, sous l’effort de cette marche rapide, leur nature se manifestait à plein. Bruno haletait rapidement comme un chien, Franck avait le souffle rauque comme un gros félin, Ugo ronflait comme un bœuf. Il s’écouta et il s’entendit grogner comme le ferait un cochon ou un sanglier.
    
    — Elles vont avoir peur de nous, si on arrive comme ça, leur fit-il remarquer.
    
    — Comment, Roger ? demanda Franck.
    
    — Regardez-vous, vous suez et vous soufflez comme des bêtes.
    
    — Toi aussi, Roger, répondit Ugo.
    
    — Oui, et donc ?
    
    — Et donc, Bruno, on va ralentir ...
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