1. Trois Hommes et Un Coup Fin 03


    Datte: 11/11/2021, Catégories: Partouze / Groupe Auteur: byfrederic_le_dard, Source: Literotica

    Chapitre 3 : le cinéma.
    
    Le matin de leur retour, Sylvie reçut un appel. Elle était encore au lit, avec son mari à ses côtés. Ils s'étaient couchés au petit matin après la nuit dans le bus. Ils avaient encore cette journée de congé avant de reprendre le travail le lendemain.
    
    C'était Serge qui l'appelait. Elle était très embarrassée mais elle n'en laissa rien paraître.
    
    - Bonjour. C'est Serge.
    
    - Oui.
    
    - Ton mari est à côté? Tu ne peux pas parler?
    
    - Oui.
    
    - Je vois. Je t'attends au cinéma du forum des Halles à seize heures. Il y a un film en 3D. Je serai dans la salle. OK?
    
    - Oui.
    
    - Alors à tout à l'heure.
    
    Il coupa la communication. Elle ne dit rien à son mari. Le mensonge le plus crédible est le silence. Elle avait encore beaucoup de temps, mais elle se leva et alla prendre sa douche. Elle ne pensait plus qu'à se préparer.
    
    Elle avait encore les marques de leur étreinte mais apparemment Patrick ne s'en était pas aperçu. Ses seins étaient marbrés.
    
    Elle se lava et se parfuma puis alla chercher ses dessous préférés dans ses tiroirs. Elle mit une petite robe parce qu'elle voulait qu'il puisse la trousser. Pas de collant mais des bas, parce qu'il faisait quand même frais dehors.
    
    Elle se fit du café et laissa son mari se prélasser dans le lit. Cela l'arrangeait de ne pas avoir à faire la conversation. Elle pouvait rêvasser à sa guise en idéalisant ses retrouvailles avec Serge.
    
    Quand Patrick se leva, Sylvie lui fit part de son envie d'aller faire ...
    ... les boutiques dans l'après-midi. Elle savait qu'il avait horreur de ça et ne se proposerait pas de l'accompagner. De son côté, Patrick suspectait quelque chose, surtout depuis ce mystérieux coup de fil, mais il ne le montra pas, préférant espionner sa femme une nouvelle fois. L'un et l'autre firent semblant. Elle pensait qu'il ne se doutait de rien, qu'il ne pouvait pas imaginer ce qui s'était passé dans le bus et au musée et lui pensait qu'elle ne se doutait non plus de rien, qu'elle ne pouvait pas imaginer qu'il savait parce que c'était impensable qu'un mari cocu ne se rebelle pas.
    
    Vers quatorze heures, juste après le déjeuner, elle sortit. Patrick mit rapidement son manteau et se précipita à sa suite, sans qu'elle puisse le voir. Il la suivit. Elle prit le train puis le métro jusqu'au forum des Halles où elle arriva peu avant seize heures, sans se presser. Elle marcha jusqu'au cinéma et acheta un billet au guichet. Il sut à cet instant qu'elle avait un rendez-vous parce que d'une part elle lui avait menti et d'autre part, elle n'aurait jamais eu l'idée d'aller au cinéma l'après-midi.
    
    Patrick attendit qu'elle ait disparu pour s'avancer et demander à la caisse quel film la dame précédente allait voir. La requête était surprenante mais la guichetière répondit sans faire d'histoire. Il acheta un ticket. Il demanda si la séance était commencée et on lui dit qu'il y avait encore dix minutes avant le début du film. On lui remit des lunettes spéciales parce que le film était ...
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