1. Black micmac


    Datte: 11/11/2021, Catégories: fh, couleurs, extracon, alliance, nympho, grossexe, entreseins, Oral fdanus, extraconj, Auteur: Roy Suffer, Source: Revebebe

    ... des mobylettes bruyantes, puis avec des motos un ton au-dessus et enfin avec des guimbardes customisées dont les toits vibraient à cause d’enceintes énormes crachant leurs basses au maximum. Et ça discutait jusqu’à pas d’heure, ça se bécotait appuyés sur les clôtures, on disait même que les capots des voitures en prenaient un coup à chaque fois. Bref, bon vent à la fifille, partie dans l’enfer de la fac et de la grande ville. La trêve fut d’assez courte durée. En fac, la miss découvrit un autre terrain de chasse, bien plus étendu et revint en week-end accompagnée, quelques mois plus tard. Il s’agissait d’un grand noir, noir-noir comme disait Muriel Robin, répondant au doux nom de Batou. Proche des deux mètres, coiffé d’une énorme touffe de rastas qu’il attachait souvent en catogan, Batou traînait sa longue carcasse dans les rues en compagnie de sa belle, la tenant par une main parfois sur l’épaule, parfois à la taille, mais le plus souvent aux fesses et même dans la poche revolver du jean.
    
    Mais cette fois c’était du sérieux, la preuve : la douce demoiselle se retrouva enceinte bien avant d’être arrivée au terme de ses études. Elle les abandonna donc, papa acheta une petite maison dans le village pour abriter le jeune couple, il embaucha fifille dans son usine à un poste de « serrarien-chef », laissant Batou s’épanouir dans le club local de basket-ball. Maman, Marlène donc, veilla à assurer le bien-être au quotidien de sa fille enceinte, lui faisant courses, cuisine, ...
    ... ménage, tout ce qui était dans ses cordes. Quand bébé naquit, un joli petit métis café au lait, Marlène se mit à pouponner tandis que sa fille allait faire un peu de présence dans l’usine de papa. Ainsi Marlène naviguait entre les deux maisons, chez elle partout, pas dérangée par Batou qui passait le plus clair de son temps vautré sur le canapé, regardant la télé ou jouant à des jeux vidéo. Parfois il montait dans sa guimbarde, une vieille voiture repeinte elle aussi en noir, mais en noir mat, aux vitres recouvertes de ces films à peine transparents, noirs eux aussi, qui empêchent de voir l’intérieur du véhicule. Il se promenait incognito ! Deux fois par semaine, il avait entraînement de basket, et parfois même des matches le week-end. Épuisant ! Utiliser le terme de nonchalance à son égard eût été un euphémisme quand il descendait de son corbillard. Cette vie toute faite par d’autres semblait lui convenir à merveille puisqu’il n’avait qu’à se laisser vivre et n’avait aucune envie de se poser des questions ou de faire le moindre effort pour en infléchir le cours.
    
    Un jour cependant, alors que Marlène avait amené son petit-fils chez une copine qui avait des jumeaux du même âge, histoire de les faire babiller ensemble, elle avait oublié un quelconque accessoire ou jouet du petit. Prompte à faire ronfler l’Audi, elle fonça chez sa fille, entra sans prévenir comme à son habitude et courut dans la chambre du bambin. Batou lui, se croyant seul, sortit tranquillement de la salle de ...
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