Black micmac
Datte: 11/11/2021,
Catégories:
fh,
couleurs,
extracon,
alliance,
nympho,
grossexe,
entreseins,
Oral
fdanus,
extraconj,
Auteur: Roy Suffer, Source: Revebebe
Elle était bien jolie, la Marlène. C’est comme ça qu’on l’appelait dans le village, où elle était connue comme le loup blanc. Incorrigible fêtarde, le rire sonore de Marlène résonnait dans le voisinage les soirs d’été, car tous les soirs ou presque, c’était apéro-barbecue dans son jardin. Elle vivait bien, mariée à un chef d’entreprise de l’agroalimentaire, elle ne travaillait pas et passait ses journées à se pavaner en voiture. Du village à la ville, de la ville au village, coiffeuse, esthéticienne, danse de sa fille, courses, tout était prétexte pour faire ronfler l’Audi. C’était une assez jolie femme, blonde aux cheveux courts toujours permanentés, un visage candide avec de jolis yeux bleus et un petit nez retroussé, et quant au reste tout ce qu’il faut où il faut : belle poitrine toujours mise en vitrine, taille fine et hanches arrondies, jolies fesses et membres fuselés. Jusque-là, on aurait pu dire que Marlène était une très jolie femme.
Le problème apparaissait dès qu’elle ouvrait la bouche. Non pas que ses dents ne soient pas parfaites, non, mais c’était les mots qui en sortaient : une façon de parler un peu vulgaire dans le timbre comme dans le vocabulaire, et surtout la démonstration manifeste qu’elle était absente le jour de la distribution des neurones. Elle était, comme on dit chez moi, bête à manger du foin. Sa conversation était sans intérêt puisqu’elle ne s’intéressait à rien. Elle était en quelque sorte une imbécile heureuse. Pas totalement idiote, ...
... cependant, Marlène savait faire plein de choses : une cuisine basique, mais convenable, tondre la pelouse et tailler les haies, torcher les gamins, etc. On comprend bien pourquoi elle ne travaillait pas, elle en eut été incapable ; et puis elle n’en avait pas besoin, puisque son mari avait des moyens suffisants. Plus âgé qu’elle, il s’était offert une belle plante qui n’avait pas froid aux yeux et devait lui donner au lit tout ce qu’il désirait.
Les années passèrent dans cette sorte d’équilibre joyeux. Le temps n’avait, semble-t-il, pas de prise sur Marlène qui était toujours égale à elle-même, tant physiquement que dans son comportement. Sa fille, elle, grandissait, grandissait, au point d’avoir une tête de plus que sa mère. Hélas, elle n’en avait pas la beauté. Son visage faisait plus penser à son père et son corps était comme celui de beaucoup de filles aujourd’hui : sans taille, sans hanches, sans fesses, et presque sans poitrine. Un grand échalas encombré de ses membres, au teint pâlot, traînant son spleen existentiel sur les bancs du lycée. Par bonheur, elle avait aussi hérité de son père quelques capacités intellectuelles qui lui permirent d’avoir son bac à la seconde tentative.
Elle partit donc pour la fac, au grand soulagement du voisinage. Parce que la minette avait hérité également de sa maman d’une chaleur cachée qu’on appelle couramment « le feu occulte » ! Ses conquêtes étaient légion, qui venaient la retrouver ou la raccompagner dans le quartier, d’abord avec ...