Cet homme
Datte: 06/08/2018,
Catégories:
fh,
telnet,
fsoumise,
hdomine,
strip,
vidéox,
photofilm,
pénétratio,
fsodo,
coprolalie,
sm,
gifle,
fouetfesse,
confession,
regrets,
fsoumisah,
Auteur: Ponderosa, Source: Revebebe
... altruistes… un homme bon. Et c’est si rassurant.
Il m’a avoué ne pas être tombé amoureux souvent. Une fois en fait, d’une femme qui lui aurait fait beaucoup de mal, le quittant du jour au lendemain sans explication, le laissant plusieurs mois après dans une grande détresse. Il m’a aussi répété combien il était heureux d’être tombé sur moi, que je lui apportais beaucoup de fraîcheur, beaucoup de douceur. Qu’avec moi, il pouvait être lui-même et particulièrement au lit, ce qui lui était précieux. On se parlait de détails dans notre vie qui nous rendaientt unique, comme le fait qu’il ait longtemps cherché un parfum qui lui corresponde vraiment, finalement trouvé à L’Occitane. Qu’il aimait chacun des meubles de son appartement, choisis minutieusement. J’aimais son côté pointilleux, étant moi-même une perfectionniste avertie. Je lui racontais mon amour pour les bonsaïs, les félins, le cinéma et l’art contemporain. Il me dépeignait sa journée-type, qui me paraissait très solitaire au final. Il ne se liait pas beaucoup avec les gens, passait ses week-ends à regarder des films, dormir et jouer aux jeux vidéo sur son écran géant. D’un certain côté, j’y trouvais mon compte, moi qui n’étais pas non plus très avide de bains de foule.
À 14 h 30 ce vendredi, j’ai rendez-vous au centre médical de la fac. Voulant éviter le port du préservatifad vitam aeternam, nous avions décidé de nous faire dépister pour les IST. Le médecin est un peu en retard puisque j’ai le temps d’échanger des ...
... sms pendant une heure avec Saad.
La conversation prend une tournure étrange. Je rentre dans la salle d’examen un peu perplexe. Il est rare pour lui de m’envoyer deux sms de suite sans préciser qu’il « m’adore » dans l’un d’eux. Je bavarde avec l’infirmière pendant la prise de sang, puis je rentre chez moi pour me préparer. Céline est devant la porte et me jette son fameux regard du « je suis si excitée ! C’est comme si c’était moi ce soir qui baguenaudais avec un parfait inconnu ». Il ne me reste plus très longtemps avant de partir pour la gare, je me douche, fais ma valise, et enfile la tenue qui me met le plus en valeur, le tout en papotant avec ma fidèle comparse. Quand je sors de la salle de bain, elle écarquille ses billes bleues.
— Je rêve ou t’as pas de soutien-gorge ?
— Merde, ça se voit ?
— Carrément, on remarque que ça. Tu vas en mettre un j’espère ?
— Non. Il m’a demandé de venir comme ça.
— S’il t’ordonnait de mettre la burqa tu le ferais ?
— T’exagères pas ? Je ne mettrai pas de sous-vêtements, point.
— Ah, parce qu’en plus t’as pas de culotte ? Et t’es en jupe ! Non Annie, il est juste hors de question que tu sortes comme ça tu vas te faire violer. Mets quelque chose !
— C’est vrai que j’ai les tétons qui pointent et qu’on ne voit que ça… Je les enlèverai dans le train.
Elle me re-rappelle les règles de bonne conduite quand on rencontre un inconnu (je les écoute à peine puisque je les connais par cœur), me dit au revoir avec un mouchoir blanc sur ...