Cet homme - Histoires de Sexe

Cet homme

... rondelles, les poils pubiens aux quatre vents dans un fossé ! Rappelle-toi ce type qui avait rencontré une fille comme ça, l’avait dépecée et servie à dîner à ses invités… ne dis pas que je ne t’aurais pas prévenue !
— Mais calme-toi un peu ! Je vais pas voir Jack l’Éventreur non plus. On dirait ma grand-mère. Et même elle, elle le prend mieux. Tu veux pas non plus monter dans le train avec moi et rester « au cas-où », non ?

Apparemment, il existe quelqu’un d’encore plus nerveux que moi. Quelque part, ça me rassure. Saad quant à lui n’a pas l’air plus décontenancé que ça ; de retour dans mes pénates, son texto réveille les papillons qui sommeillaient dans mon ventre :

Je l’appelle.

— Que tu m’offres un anniversaire au macdal ! Avec Ronald et tout.
— Vous voyez les enfants ce qui arrive quand on prend de la drogue.

J’éclate de rire.

— Comment vas-tu ?
— Comme un lundi.

J’éclate de rire à nouveau. Il y a un blanc, puis il se lance :

— C’est étrange, cette sensation. J’ai eu envie de te dire je t’aime plusieurs fois depuis qu’on se connaît, alors que finalement on ne se connaît pas plus que ça.
— C’est vrai… je ressens la même chose. Tu n’es pas stressé de me voir demain ?
— Non, j’ai plutôt hâte. J’ai juste quelques exigences concernant ta tenue, ma petite.
— Dis-moi ?
— Je ne veux pas que tu portes de sous-vêtements. J’aimerais que, quand les gens te croisent dans la rue, tout le monde ait envie de te baiser par l’odeur de sexe que tu dégages et ...

... par la vue de tes tétons qui pointent à travers ton haut, montrant que tu es une pouffe venue se faire sauter.
— Aujourd’hui en me promenant, en croisant des filles que je trouvais superficielles, j’avais envie de vous les ramener pour que vous ayez quelque chose à vous mettre sous la dent le soir.
— Tu veux être ma rabatteuse ?
— C’est un peu ça, Monsieur…
— C’est une excellente idée. J’aurais un harem et tu en serais la reine.
— J’avais aussi envie d’être avec vous, que vous me désigniez un homme au hasard dans la rue et que j’aille vers lui, jouant ma salope, et lui offrant une pipe dans les toilettes publiques…
— T’es encore plus atteinte que je le pensais, ma pauvre.
— Vous le pensez vraiment, Monsieur ?

Je prends une petite voix de fille un peu sotte qui nous ramène aux premiers temps de notre rencontre, où je me moquais de son délire à la « Who’s your Daddy ». J’ai juste envie de sauter à pieds joints dans cette perversion, de me faire des couettes et de me fairedéfracter par un homme plus fort que moi.

Il rit, d’une manière des plus séduisantes que je n’aie jamais entendue.

— Évidemment sale conne. J’ai envie de te mettre minable.
— Si je venais vers vous avec des couettes et des bas d’écolière, vous voudriez quand même me prendre ?
— Je t’amènerais violemment sur mes genoux et te fesserais jusqu’à ce que t’en chiales. Tu supplierais ton Daddy qu’il te laisse tranquille et moi je t’enfournerais la tête dans les chiottes en te baisant par derrière. Et ...