1. Opération Circé (8)


    Datte: 09/11/2021, Catégories: Transexuels Auteur: Miss Arthur, Source: Xstory

    ... Mélanie rentra pour sa part à l’hôtel.
    
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    Mélanie raconte :
    
    Alex avait oublié son carnet de notes sur le site et décida d’aller le chercher. Je lui avais dit que ce n’était pas utile et qu’elle le retrouverait le lendemain matin, mais cette tête de mule tenait absolument à le récupérer sur l’instant. Je rentrai donc à l’hôtel avec les autres membres de l’équipe puis commençait à me préparer pour la nuit. Compte tenu du temps qu’il fallait pour du restaurant au site de fouilles et revenir à l’hôtel, Alex arriverait une demi-heure plus tard. Je l’attendais dans mon lit bien sagement, espérant qu’on pourrait se câliner dès son retour. Cela faisait une heure et demi que j’attendais, je commençais à m’inquiéter quand le communicateur crypté vibra. C’était Dimitrios.
    
    — Mélanie, code rouge, la balise d’Alex vient d’être activée à l’instant.
    
    — Comment ? Où est-elle ?
    
    — Nous avons une géolocalisation dans une maison à un quart d’heure du site de fouilles. On passe te prendre à l’hôtel dans trois minutes. C’est bon pour toi ?
    
    — Oui.
    
    Je sautai du lit, enlevai ma nuisette, enfilai un pantalon noiret et des chaussures de randonnée. Je mis un polo sombre et prit mon sac où j’avais mon équipement d’intervention. Je rejoins Dimitrios et son équipe trois minutes plus tard. Ne pas penser à Alex, juste agir, on verrait après pour les émotions, l’entraînement servait à ça aussi. Il nous fallait cinq minutes en voiture pour nous rendre proche de la maison d’où ...
    ... venait le signal. Il nous faudrait un peu plus de temps pour trouver Alex et faire une approche discrète.
    
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    Alexandra raconte :
    
    En arrivant sur le site de fouilles, je remarquai un détail potentiellement problématique : la porte d’accès au site était entr’ouverte alors qu’elle aurait dû être fermée… Comme une conne, je n’avais pris ni mon pistolet ni le communicateur crypté que Dimitrios nous avait donné. Bon, je pourrai toujours utiliser mon smartphone ou donner l’alerte avec le stylo bille en cas de besoin. J’entrai doucement et ne remarquai rien d’anormal dans la pénombre du lieu. S’il y avait quelqu’un je ne voulais pas non plus me faire repérer en utilisant de la lumière. Et bien sûr je n’avais pas non plus mes jumelles de vision nocturne… J’essayai d’être la plus discrète possible, quand au détour d’un mur je sentis un chiffon plein de chloroforme se poser sur ma bouche et mon nez. Je perdis immédiatement conscience.
    
    Je m’éveillai un peu pâteuse mais surtout dans une position très inconfortable : j’étais debout, les bras au-dessus de ma tête et suspendus au plafond. J’avais aussi les pieds entravés, écartés par une barre aux extrémités de laquelle mes chevilles étaient cadenassées. Il faisait sombre, j’entendis une voix d’homme s’adresser à moi en anglais :
    
    — Alors petite salope de chercheuse française, que viens-tu faire ici à aider les grecs ?
    
    — Vous n’avez pas le droit, je suis une universitaire et je ne fais rien de mal. Qui êtes-vous ? Que ...
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