Le projet artistique (3)
Datte: 01/11/2021,
Catégories:
Partouze / Groupe
Auteur: Yojik, Source: Xstory
... puis après, vous vous y êtes mis, c’est ça ? dit Mme T en coupant Elisabeth.
Ils baissèrent de nouveau la tête. Un long silence se fit dans la salle de projection. Du coin de l’œil, je regardai Amandine, elle avait presque les larmes aux yeux. En face, les autres n’en menaient pas large du tout. Nous attendions simplement la sentence.
* * *
— Et bien, vous n’avez qu’à reprendre là où vous en étiez ! dit Mme T.
Nous relevâmes tous soudainement les yeux vers notre professeure. Prendre une photo de nous à ce moment aurait valu le coup. L’incrédulité la plus grande devait se lire sur nos visages. Devant nos mines déconfites, Mme T crut bon de rajouter :
— Et bien allez-y ! Déshabillez-vous et reprenez vos masturbations !
Je n’en croyais pas mes oreilles, notre prof d’allemand et responsable d’atelier nous demandait, non, nous ordonnait de nous mettre à poil et de nous masturber ! Elle ne semblait même pas en colère, mais plutôt désabusée ou déçue, je ne sus le dire sur le coup. Et sous le choc de cet ordre, Amandine sortit tout haut la phrase qui changea tout :
— Putain, elle déconne Eva Braun !
Elle se rendit compte tout de suite de l’énormité de ce qu’elle venait de dire en mettant sa main devant sa bouche comme pour essayer de retenir les mots à l’intérieur. Mais c’était trop tard. Le visage d’habitude si doux et avenant de Mme T se changea en une fraction de seconde pour basculer vers quelque chose de dure et rouge de colère. Elle attrapa les mains ...
... d’Amandine et la coucha à plat ventre sur un des bureaux.
— Ich bin deutsch ! dit-elle en relevant la jupe d’Amandine pour commencer à la fesser.
Elle lui envoya une dizaine de claques sur les fesses, elles étaient très fortes. Les fesses de ma chérie devinrent rouges très vite. Sous le choc, je n’osai intervenir. Les autres non plus, je les voyais regarder la scène de façon incrédule. C’était très bizarre de voir une adulte, même jeune, se faire fesser. Sauf Sylvie qui regardait la main frapper le postérieur en se mordant la lèvre inférieure. Une autre se mordait la lèvre, Carine, mais elle ne regardait pas la main, elle regardait alternativement les fesses rougies et les yeux pleins de larmes d’Amandine.
— Madame, arrêtez ! finis-je par crier.
Cela dut la sortir de sa crise de rage. Elle lâcha Amandine et mit ses mains sur son visage et commença à pleurer. Amandine se jeta dans mes bras. Et pleurait-elle aussi.
— Je suis désolée Madame, je ne voulais pas dire ça.
— Mais Mme T, vous avez dit quoi ? Vous êtes allemande ? demanda Germain.
— Ou... i. D’après... vous d’où me... vient mon accent ? dit-elle entre deux sanglots.
C’est vrai qu’elle avait un accent, mais entre le fait qu’il était léger et son nom de famille français, je n’y avais pas songé. Pour moi, elle aurait pu être alsacienne par exemple.
— Vous êtes allemande ? On ne savait pas Madame, ajouta Elisabeth. Et puis vous avez un nom français.
— Mais elle est mariée avec le prof de sport, ...