À l'italienne (1)
Datte: 31/10/2021,
Catégories:
Gay
Auteur: Croquignole, Source: Xstory
... débordait sur ses hanches bien étroites. Il portait un chandail beaucoup trop serré et qui ne pourrait pas en prendre davantage avant de carrément exploser. Hirsute, je pouvais voir les longs poils de son torse remonter le haut du col de son chandail pour se frotter à sa nuque. Son visage mal rasé ne faisait qu’en ajouter à sa masculinité.
J’aimais beaucoup les hommes plus mûrs et surtout ceux comme Roberto. Je fus immédiatement très attiré par mon patron et il fallut me forcer à cesser de le déshabiller du regard avant que celui-ci ne remarque quelque chose.
— Viens avec moi, je vais te faire visiter les lieux.
L’hôtel était magnifique. De style traditionnel vénitien, celui-ci avait déjà accueilli certaines célébrités.
J’aperçus le piano au fond de la pièce. Je m’approchais aussi rapidement que possible de l’instrument afin de l’observer de plus près. Il s’agissait d’un authentique Fazioli, un fabriquant très réputé et dont je n’avais que très rarement joué.
— Il est magnifique !
Mon patron s’était approché à son tour.
— Si tu savais, je l’ai eu pour une bouchée de pain.
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Alors que les décorateurs s’affairaient à embellir l’hôtel pour la première soirée de festivités, je me forçais à me pratiquer un peu au piano même si j’avais la tête ailleurs. Tout ce que je pouvais faire était de penser à Roberto, mon patron. Même s’il ne me laissait pas indifférent sur le plan physique, il y avait autre chose d’indéfinissable.
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Ainsi donc, la première soirée fut catastrophique. Ne parvenant toujours pas à me concentrer sur la musique, je ne faisais que ressasser l’image de Roberto dans mon esprit en imaginant certains scénarios érotiques que je garderais à jamais pour moi seul. Durant toute la soirée, j’essayais d’apercevoir s’il était dans les environs, mais en vain.
Il devait être aux alentours de trois heures du matin lorsque les derniers clients quittèrent. J’étais soulagé de pouvoir enfin m’arrêter, mais lorsque Roberto se pointa, je figeais.
— Mon garçon, viens avec moi à mon bureau que l’on discute un peu.
— Oui, patron.
Ça y était, il allait me renvoyer pour ma piètre performance.
Une fois dans la pièce, Roberto referma la porte dernière nous et m’invita à m’asseoir.
— Je suis vraiment désolé, je n’arrivais pas à me concentrer.
Roberto qui se tenait toujours debout devant moi me regardait droit dans les yeux.
— Est-ce moi qui te fais de l’effet comme ça ?
— Quoi ? Non, je...
— Hans, ton directeur est un ami à moi. Il m’a raconté quelques anecdotes s’étant passées entre lui et toi.
— Putain...
— Tu sais, toi aussi tu me fais de l’effet. Hans m’a donné beaucoup de détails à propos de vos périples. C’est un peu grâce à ça que tu as eu ce stage ici, je crois, non ?
Roberto se leva debout et commença à se caresser le sexe devant moi.
— J’ai vu la façon dont tu m’as regardé. Je sais que t’en as envie.
Sans se faire attendre, Roberto défit son pantalon et ...