1. Prologue


    Datte: 26/10/2021, Catégories: fh, hplusag, vacances, amour, vengeance, caresses, Oral pénétratio, Humour aventure, rencontre, Auteur: JeffTrois, Source: Revebebe

    ... puis en découvrant au ras de l’eau les architectures des nombreux palais, elle m’a semblé avoir oublié son chagrin et l’entrée dans le hall du Danieli l’impressionne beaucoup sans compter, pour elle, savoir que Goethe, Georges Sand et Alfred de Musset, Balzac ou Zola ont fréquenté ces lieux, mais peut-être plus encore Angelina Jolie, Johnny Depp, Léonardo Di Caprio… et tant d’autres célèbres personnages… tout cela la laisse sans voix… Elle n’en revient pas… Peut-être n’a-t-elle jamais imaginé entrer et encore moins être cliente d’un truc aussi ouf… même pas ouf… « Carrément oufissime »… selon sa propre expression.
    
    Tandis que nous montons dans l’ascenseur et que nous nous y serons comme des sardines dans leur boîte, je lui glisse à l’oreille :
    
    — Avoue que cela aurait été dommage de rater une telle visite !
    — Oui… Mais c’est un peu fou… Venise… Ce palace,… Mais dis-moi, tu avais vraiment retenu ça pour toi… tout seul… Tout ça ?
    — Absolument…
    — Mais alors, t’es vachement… riche…
    
    Je pars dans un grand éclat de rire avant de hoqueter ma réponse, somme toute banale…
    
    — Un peu plus que toi, c’est sûr, mais moins que tu ne le penses… et puis je sais rentabiliser mes moments de loisir…
    
    Mathilde me dévisage tout en me coulant un œil bleu acier…
    
    — Mais encore ?
    — Non, ce n’est pas ce que tu crois… Mon job c’est de voyager, tester des palaces, des hôtels, des restaurants, faire des fiches techniques sur des musés, des lieux incontournables à voir, tenir des blogs, ...
    ... aider les autres voyageurs à mieux se diriger dans une ville qu’ils découvrent pour la première fois… Alors, si j’ai l’air d’être toujours en vacances, en réalité mon travail est de préparer tes vacances…
    
    Contre moi, je sens que Mathilde se décontracte, respire mieux, car depuis notre rencontre sur les marches de la gare, je la trouve tendue, un peu sur la défensive, enthousiaste, certes, mais toute en retenue. Après tout, c’est bien là une attitude normale, logique, car nous ne nous connaissons pas. Nous avons une très nette différence d’âge. Bien sûr, je ne ressemble pas à un de ces pervers dont la presse regorge, avec leurs histoires sulfureuses. Et même si je n’ai pas eu le temps de tout expliquer à Mathilde, à mon propos, je lui ai dit qu’étant données les circonstances, nous allions devoir partager la chambre, la salle de bain et surtout le lit… Or en entendant cette dernière information, assortie de la sempiternelle phrase « oui, mais en tout bien tout honneur » avec un sourire de circonstance, Mathilde s’est un peu plus blottie contre moi. Et je repasse mon bras derrière ses épaules… C’est ainsi que nous avons débarqué au Danieli.
    
    Enfin la chambre !
    
    Bon, c’est vrai, pour ceux qui n’ont jamais eu la chance de pousser une porte de chambre de ce palace bicentenaire, c’est un choc. Je ne parle pas de la déco, limite rococo flamboyant, ni de l’or ou des tentures rouge cramoisi, des lustres et luminaires en verre de Venise, des tables couvertes d’objets précieux, ni ...
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