Premiers pas... - Histoires de Sexe

Premiers pas...

... ménageaient un espace qui formait un losange avec le bas de ses fesses. Au sommet de ce losange, j’aperçus l’arrondi mœlleux de son sexe. Ce losange n’avait rien de géométrique ; il était agité d’une vie propre, de contractions, de pulsations sous l’effet de la locomotion. La nervosité de l’impact du pied sur le sol se propageait jusqu’au sommet de cet édifice.

Elle se retourna et me sourit.

Ma jeune femme s’offrait donc en spectacle avec un sens confirmé de la mise en scène.

En arrivant sur une petite place, elle s’arrêta à la terrasse d’un petit café et choisit une table au soleil. Je fis de même en m’installant à une table en retrait. Toujours debout, elle était en train de fouiller dans son sac, le corps légèrement penché en avant ; ses cheveux lui tombaient devant le visage. Sa robe était décolletée, ce qui permettait aux autres clients de contempler le haut de sa poitrine que rien n’entravait. Ses seins menus, assez rapprochés, se soulevaient avec arrogance au rythme de sa respiration. Un homme était assis face à elle à une table voisine. En baissant le regard, il pouvait distinguer sous le tissu de la robe l’encre du pubis. Lorsqu’elle s’assit enfin, radieuse dans la lumière du soleil couchant, il put apprécier la forme de ses seins.

Mes mains s’en souvenaient avec tendresse, se rappelant sans difficulté le contact de ses pointes au creux des paumes. Ses globes laiteux tranchaient avec la peau brune, et deux lignes claires partaient de ses mamelons ...

... vers ses épaules ; avec le contraste des marques de bronzage elle en paraissait plus déshabillée. Ses aréoles étaient larges et de couleur groseille brunie. Le serveur s’approcha et contempla le reflet de ses tétons qui tendaient le tissu de sa robe, transparente sous la lumière du soleil.

Un café avait été servi. Avant de porter sa tasse à ses lèvres, elle croisa ses jambes qu’elle tenait genoux serrés jusque-là. L’ampleur de son geste dévoila la plus grande partie de sa cuisse. Les volumes ciselés de ses muscles souples vibraient sous la peau veloutée et dorée. Son pied battait un rythme qu’elle était seule à entendre, à moins que ce ne fut l’effet d’une certaine nervosité qu’elle parvint d’ailleurs à me communiquer.

Soudain, elle releva son genou vers sa poitrine, posa son pied sur le bord de sa chaise et saisit sa cheville pour la masser. L’autre cuisse reposait encore sur le siège. La robe s’étalait en corolle. Le souffle coupé, je couvais des yeux son entrejambe que sa position indécente offrait à la vue de tous. Elle portait une culotte de dentelle, très transparente, et ornée de motifs. Parfaitement épilée, elle n’avait laissé qu’une petite touffe brune au-dessus de son sexe. Le tissu de sa culotte épousait le relief provocant d’une fente délicate.

L’homme grand et élégant assis à proximité se leva et s’approcha d’elle. Il sembla lui parler tandis qu’elle continuait son exhibition.

Je cherchais alors ses yeux, et y lus une certaine malice que je ne pus ...