1. Premiers pas...


    Datte: 05/08/2018, Catégories: inconnu, fépilée, vacances, caférestau, Voyeur / Exhib / Nudisme jeu, Auteur: Sam Bucus, Source: Revebebe

    Manuela à Rio
    
    Depuis que nous nous sommes connus, puis mariés, nous avons gardé l’habitude de croquer la vie à pleines dents. Nous aimons jouer de la séduction, nous surprendre, nous étonner, nous perdre parfois, pour mieux nous retrouver, nous désirer, nous aimer…
    
    Nous étions en vacances à Rio, et j’avais profité d’un après-midi pour flâner en touriste tandis que Manuela préférait profiter de la piscine de l’hôtel. En partant, près de la plage d’Ipanema, je décidai de rejoindre le jardin botanique en passant par les environs de l’hippodrome. Beaucoup de jolies filles, des touristes et un cadre de villégiature décontractée convenaient à cette flânerie improvisée. Le temps était agréable, et je décidai de retourner chercher Manuela pour qu’elle m’accompagne.
    
    En arrivant à proximité de l’hôtel, j’aperçus de dos Manuela qui s’en allait. Perplexe, je me mis à la suivre de loin. Nos pas nous amenèrent ainsi beaucoup plus loin que je ne l’avais prévu, jusqu’à la merveilleuse plage de Flamengo. Le soleil était déjà bas dans le ciel et commençait à teinter d’un orange du meilleur effet les peaux cuivrées de hâle.
    
    Ma jeune épouse attirait les regards. Sa peau très mate, ses cheveux bruns et bouclés encadraient un visage fier orné d’une bouche mutine. Elle était vêtue d’une robe en coton à manches longues d’une jolie couleur brique qui lui arrivait à mi-cuisse. Elle portait des sandales à talon lui découvrant de façon harmonieuse le cou-de-pied et les orteils. Un petit sac ...
    ... de toile complétait sa tenue.
    
    Sa démarche chaloupée avait la souplesse et l’énergie de la danseuse exercée aux rythmes chauds de la salsa.
    
    À chaque pas, sa cuisse nerveuse faisait tressauter l’une et l’autre de ses fesses rebondies, et le rythme se communiquait à sa robe légère.
    
    Elle marchait vers le quartier de Santa Térésa. Elle m’emmena ainsi dans des ruelles en pente, tortueuses, et souvent pavées de cailloutis d’un quartzite particulier appeléPé de Moleque en raison de sa couleur brune. Les façades en adobe, sorte de brique crue séchée au soleil, composaient une palette de rouges orangés avec quelques nuances pastel dans les ocres, les roses, le turquoise clair et le gris. Les fenêtres, les balustrades, les portes de ces maisons à un ou deux étages étaient toutes blanches, contrastant avec les couleurs murales. Dans le sillage de la crinière sombre fondue dans cette harmonie polychrome, je m’enivrais de ce tableau. Le soleil m’éblouissait un peu, et ce contre-jour dessinait une silhouette pleine de charmes. En transparence, les contours de ses jambes apparaissaient nettement depuis ses pieds jusqu’à ses hanches que sa taille menue faisait paraître plus larges qu’en réalité. Par intermittence, entre chaque pas, au moment furtif où ses deux jambes se trouvaient au même niveau dans sa foulée, la lumière esquissait à travers le tissu une arche charnelle. La transparence du voile suggérait une absence de dessous. Ses cuisses ne se reliaient pas en se touchant, mais ...
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