1. Elena à genoux (5)


    Datte: 22/10/2021, Catégories: Partouze / Groupe Auteur: DarryllPauvert, Source: Xstory

    Précédemment dans Elena à genoux : Suite à un film porno amateur, Elena est devenue la pute de Tom qui la loue aux employés de l’entreprise en contrepartie d’une petite partie de leur salaire. Pierre, un collègue/client, la fait chanter pour qu’elle convertisse une toute jeune stagiaire du service marketing, militante féministe, afin que cette dernière devienne sa pute à lui. Elena invite Sylvaine chez elle.
    
    L’alcool aidant, Sylvaine confia un secret à Elena : elle adorait regarder du porno trash sur le web, en particulier des gangs-bangs brutaux.
    
    — Tu vois, autant dans la vraie vie je peux pas saquer le manque de respect, le machisme, autant j’adore m’imaginer à la place de ces filles. Ces gros cons au bureau me filent la gerbe, spécialement quand ils font des réflexions sexistes, tu vois, quand ils matent une fille comme si c’était un objet. J’ai envie de les crever ces porcs, j’te jure, et en même temps, je kiffe de voir une scène avec une fille tirée par les cheveux, giflée par des mecs qui font d’elle tout ce qu’ils veulent. Putain j’suis dingue, tu dois te dire. J’sais pas si t’as vu ces films, c’est le pire du pire, vraiment dégueulasses, tu vois, mais ça m’excite trop. Je ne comprends pas ça. Merde, j’en avais parlé à personne avant.
    
    Elena, qui avait beaucoup moins bu que sa petite stagiaire, ne quittait pas son objectif des yeux, convertir pour Pierre et indirectement pour tous les autres hommes du bureau la petite stagiaire féministe en une traînée aussi ...
    ... docile qu’elle-même.
    
    — C’est à ça que servent les fantasmes ma chérie, à vivre de manière imaginaire pour commencer des choses qui nous excitent et qu’on a pas le courage de réaliser dans la vraie vie. Il faut bien commencer par avoir un projet avant de passer à l’acte ! Tu es tout à fait normale, ne t’en fais pas. On est toutes comme ça, hyper-ambivalentes. On a toutes une vie secrète où on s’imagine en salope soumise.
    
    — Toutes tu crois ? Bah, sûrement pas A. H., Mona Chollet, Virginie Despentes et plein d’autres femmes engagées pour la cause, sûrement pas Simone...
    
    — Qu’est-ce que tu en sais ? Tu ne connais pas les détails de leurs vies privées et encore moins leurs désirs cachés, leurs fantasmes. C’est aussi la liberté des femmes que d’avoir son jardin secret et d’y inviter qui elles veulent.
    
    — Ouais, t’as trop raison, j’avais jamais vu les choses comme ça. Enfin, j’veux dire si, c’est un truc comme ça que je pressentais, mais j’aurais pas su le dire aussi clairement. T’es trop forte.
    
    Sylvaine s’affala un peu plus sur le canapé, souriante, comme libérée d’un poids. La tête lui tournait délicieusement.
    
    — N’empêche, poursuivit-elle, je pourrais jamais aller plus loin que le fantasme, tu vois, j’aurais pas les couilles.
    
    — Tu te connais mal, Sylvaine. Tu as plus de force que tu crois. Les barrières que nous pose la bien-pensance, et que nous acceptons, nous pouvons les balayer comme un rien si nous le voulons. On fait ce qu’on veut de notre esprit, mais ...
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