1. Hélène (39)


    Datte: 14/10/2021, Catégories: BDSM / Fétichisme Auteur: rouge22, Source: Xstory

    ... lingerie. Une fois portée, je la glisse dans un petit sac en filet, et je jette le tout dans la panière dédiée à cet usage.
    
    Pierre récupère mes dessous le vendredi soir, les met dans la machine (textiles délicats). Puis une fois propres, il les fait sécher sur le fil, parfois sur le sèche-linge du jardin pour exciter la jalousie de notre maigrichonne de voisine coincée.
    
    Quand ils sont secs, il les range. Grand tiroir du haut : le soutien-gorge, au milieu, les porte-jarretelles, les serre-tailles et les guêpières ; en dessous les culottes. Et dans les deux petits tiroirs du haut, il range les bas.
    
    J’ai de la chance : un compagnon attentif, un amant adoré, un maître impitoyable, et en plus un majordome zélé que je rétribue en nature.
    
    Fin du commentaire.
    
    Ah si, une dernière précision, mesdames... Pas touche, je l’ai vu la première. Inutile de lui écrire...
    
    Sur une inspiration subite, je choisis une serre-taille gris perle, avec la culotte et le balconnet assortis
    
    Et je descends, à poil, ma lingerie à la main.
    
    — Et bien avec toi, c’est tout l’un ou tout l’autre, ma beauté.
    
    — File-moi un coup de main, Chéri !
    
    Mon amour m’aide à passer mes dessous, tout en profitant pour me tripoter. Puis vient le moment de l’essayage.
    
    La jupe me va à merveille, elle est dotée d’un jupon qui lui donne du gonflant et accentue les jeux de lumière. Elle descend en s’évasant jusqu’à mi-mollet. J’enfile le haut. C’est un corsage en dentelle sans manche. Avec la ...
    ... doublure, on a une impression de transparence : on pourrait croire que je suis intégralement tatouée de motifs dorés. Mais le plus beau, c’est le col cheminé qui monte quasiment sous la mâchoire, comme une minerve de broderie.
    
    J’enfile une paire de boots couleur nuit, avec quelques chaînes dorées et des talons de dix centimètres.
    
    Le deuxième colis contient une paire de gants en tissu assorti au chemiser. Ils montent tout en haut du bras, une bande élastique les empêche de glisser.
    
    J’ouvre le dernier paquet. Un splendide masque de dentelle noire et or m’attend. Je le déplie, mais je comprends vite que j’aurai besoin d’aide pour le passer. Heureusement, j’ai mon valet de pied sous la main. Il le fixe avec des nœuds discrètement cachés dans mes cheveux. La partie droite du loup descend sur ma joue, presque jusqu’au col. Pour renforcer l’effet d’asymétrie, mon habilleur fixe une belle aigrette noire sur le côté gauche de ma chevelure.
    
    Je me contemple dans le miroir de l’entrée. Mon chéri me tend un dernier étui, je reconnais le logo d’un grand artisan du cuir. Dedans, une splendide cravache, dans le même esprit que ma tenue.
    
    — Un bon ouvrier a toujours de bons outils, commente mon amant.
    
    — Elle est superbe, et d’un joli marron.
    
    — Pas marron, fauve, ma beauté. Fauve, comme toi.
    
    — Je te la prêterai, si tu es sage, ou plutôt si je ne suis pas sage.
    
    — Non ma beauté, elle est à toi et à toi seulement.
    
    Je fouette l’air à grands mouvements de bras et du buste. La ...
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