Seul Mâle Reproducteur Après La Fin Du Monde (13) - Histoires de Sexe

Seul Mâle Reproducteur Après La Fin Du Monde (13)

... vrai qu’elle est mignonne, Yana, rajouta Judie.

Soudain, Rose parut s’affoler.

— Ne dites plus rien, y a Justine qui rapplique.

Nous nous tûmes et fîmes mine de creuser. Quelques secondes plus tard, ma mère débarqua.

— Tennessee ? Tu peux venir ?

— Oui, j’arrive.

Je lâchai la petite pelle que je venais d’attraper et suivis ma mère. Elle me conduisit devant la maison et s’arrêta devant une voiture dans laquelle Anna, la mère de Lili et Yana, nous attendait.

— J’ai parlé avec Anna. On va aller au centre hospitalier à quelques kilomètres d’ici pour faire les analyses. Il y a le matériel nécessaire là-bas.

— Ok, dis-je.

Ma mère s’assit sur le siège conducteur à côté d’Anna, tandis que je m’installai à l’arrière, seul. Elle fit vrombir le moteur et déserra le frein à main.

Nous arrivâmes quelques minutes plus tard devant un bâtiment d’un blanc immaculé. Sur la devanture, on pouvait lire, en lettres gigantesques, "Centre Hospitalier et Laboratoire d’Analyses".

Nous entrâmes et traversâmes un dédale de couloirs avant d’entrer dans une pièce. Anna vérifia que tout le matériel dont elle avait besoin était là. Apparemment c’était bien le cas car elle se retourna assez rapidement vers ma mère et moi.

— Bon. Je vais commencer par prélever plusieurs échantillons de sang. Tu n’as pas peur des aiguilles, Tennessee ?

— Non, ça devrait aller.

Elle me fit signe de m’asseoir sur le fauteuil qui trônait au centre de la pièce et je m’exécutai. Ma mère ...

... resta près de la porte : elle avait une peur bleue de toute sorte d’aiguilles depuis un vaccin raté dans son enfance. Anna déposa des fioles en verre à côté de moi sur une petite table. Je fermai les yeux et la laissai faire.

Je ne sentis pas vraiment les trois piqûres qu’elle me fit. Ce n’est qu’en ouvrant les yeux que je vis mon sang contenu dans les petites fioles.

— C’était rapide, fis-je remarquer.

— Je suis une experte, ne l’oublie pas ! Dit Anna.

— Tu n’étais pas médecin généraliste ? Demandai-je.

— Pendant plus de 13 ans. Mais j’ai travaillé 3 ans dans un laboratoire d’analyses en tout genre. C’était plutôt bien payé en plus.

Elle se retourna et déposa les fioles dans un bac. Elle me fit à nouveau face et dit :

— Je vais avoir besoin d’un échantillon de toi sperme à présent.

— Comment on fait ?

— Je vais te donner des compresses imbibées d’une solution désinfectante. Ensuite, tu vas aller dans la pièce à côté. Voilà ce que tu vas devoir faire : d’abord, va uriner, ça éliminera les germes présent dans ton urètre. Ensuite, nettoie toi bien les mains et utilise les compresses afin de désinfecter ta verge. Après, je te fais confiance pour le côté masturbatoire. Il faudra seulement que tu éjacules bien dans ce petit flacon stérile.

Je saisis les objets qu’elle me tendait et me dirigeai vers l’entrée de la pièce voisine. Je fermai la porte derrière moi. Je descendis mon pantalon, pissai dans les toilettes et utilisai les compresses afin de ...