Les chroniques d'une vierge (6) - Histoires de Sexe

Les chroniques d'une vierge (6)

... pour m’ouvrir la portière. Waouh quel gentleman ! Après avoir refermé la portière derrière moi, je sens sa main sur le haut de mes cuisses puis sous ma jupe jusqu’à mes fesses. Le coquin n’était pas galant, il voulait profiter. Je ne vais pas mentir, j’ai aimé ce geste et ça m’a excitée. Je sens même mes pointes durcir en dessous de mon soutien-gorge.

L’hôte nous assigne une table pour deux personnes et nous nous assoyons face à face. On ne parle pas, on ne fait que se regarder. Il est tellement beau mon copain avec ses yeux bruns et son teint hâlé de Cubain. Je me plonge dans son regard, mais je vois les siens descendre. Il fixe ma poitrine un moment avant que je regarde à mon tour et remarque que mon décolleté est assez bas et laisse voir la dentelle de mon soutien-gorge et même le haut de ma poitrine.

Je remonte timidement le col de mon débardeur pour que ce soit plus décent.

— Non, dit-il en redescendant le col, c’est plus beau comme ça.

Il caresse légèrement avec son doigt le haut de mes seins et leur craque.

— C’est un nouveau soutien-gorge ? Je t’ai jamais vu en porter un de ce genre.

— Tu aimes ? Mais le reste est une surprise qui t’attend ce soir.

Mes dernières paroles le font sourire.

Quand la serveuse vient prendre nos commandes, je vois bien son regard se porter sur ma poitrine une seconde. Jacob aussi l’a remarqué, et il s’en lèche les lèvres. Ce qu’il est sexy !

Jacob fait tomber sa serviette (et je le soupçonne d’avoir fait exprès) ...

... et se penche sous la table pour la ramasser. En remontant, il a le sourire aux lèvres.

— De nouvelles culottes aussi ?

Je rougis. J’ai oublié de serrer les jambes alors qu’il regardait sous la table.

La serveuse revient avec le vin que l’on avait commandé et nous le verse. Ce souper a une ambiance tellement romantique : les bougies, la table chic, le vin.

— Joyeux anniversaire, mon chéri.

— Merci pour le souper... et ce qui s’en vient plus tard.

— Je t’aime tellement. Tu es le seul avec qui je veux faire ma première fois. Je trouve dommage d’avoir du vaginisme, car j’aimerais le faire maintenant, mais dès que je suis guérie, je veux que tu me prennes ma virginité.

Jacob attrape ma main.

— J’ai hâte de le faire aussi, répond-il tout en me caressant la cuisse sous la table. Ce sera peut-être pas ma première fois à moi, mais cette fois sera tout aussi spéciale, car je le ferrai avec toi et tu es la seule avec qui je veux faire l’amour aussi, crois-moi.

Et nous nous embrassons.

À ce moment, la serveuse nous apporte nos assiettes et nous mangeons nos pâtes tout en discutant.

— Je sais pas si tu as vu, mais la serveuse te mate depuis qu’on est arrivés.

— J’ai vu oui. Mon décolleté ne plaît pas qu’à toi. C’est pourquoi je voulais le cacher un peu.

— Mais non, au contraire. C’est pourquoi il faut pas le cacher. J’aime voir que d’autres personnes te désire, surtout des femmes. Pas toi ?

— Bah... Ça me déplaît pas qu’on me regarde, non plus. ...