1. Instants furtifs (2)


    Datte: 09/10/2021, Catégories: Gay Auteur: Emil, Source: Xstory

    ... inépuisable. Nulle différence entre les jolis petits culs bien fermes et les seins, ronds et denses des jeunesses, et les glorieux popotins et les poitrines tombantes des plus âgées...
    
    Les fesses à fossette musclées et les phallus m’intéressent aussi (interminables ou tout petits). Quelques « vieilles et vieux », joliment conservés, devisent en groupes compacts de choses mystérieuses. Ils et elles restent là des heures, sans jamais regagner l’abri des pins ou des parasols. Quelle vigueur !
    
    Cette année, alors que la pandémie est plus présente que jamais, l’activité dunaire est paradoxalement plus importante. Il faut dire que la plage est beaucoup plus fréquentée qu’à l’habitude. A plusieurs reprises, du sexe hétéro réjouit les voyeurs : cunni et doigtage s’enchaînent à la vue de tous au haut du relief ; derrière des paravents de plage, on devine quelques 69, voire plus. Plusieurs spectateurs se caressent d’un air décontracté... Tordant ! A l’ombre des taillis, ce sont des groupes d’hommes qui se sucent et se branlent avec fébrilité jusqu’à ensemencer le sable. Je bande, me touche, puis fuis ces groupes-sexe où personne ne maîtrise rien. Tiens, tiens, un peu trouillard tout de même ! La maraude de l’association Aide me rappelle les risques en me proposant dépistage, capotes et lubrifiant. Et puis il y a la Covid ! Il n’empêche que mon envie de sexe obscurcit mon raisonnement. Je veux des caresses, de la peau, des mains indiscrètes, des regards complices...
    
    Après une ...
    ... petite semaine, je commence à m’enhardir et m’expose, entre deux baignades et deux balades sur la plage et dans la dune, assis sur une grosse branche, au sommet d’un joli monticule. A l’approche de rôdeurs nus, je me caresse les seins, les cuisses, le sexe de façon explicite. En pure perte, nombre d’entre eux ne sont là que pour mâter ! Ils déambulent en faisant semblant de ne rien voir d’autre que les furtifs accouplements qui émaillent, çà et là, la forêt côtière. Nombre d’entre eux me paraissent sans intérêt à cause de leur déambulation rapide et de leur attitude peu ouverte aux autres. Nul moyen d’accrocher leur regard ! Quelques-uns tournent autour de ma butte sans manifester d’intention ni me regarder vraiment. Après quelques coups d’œil en dessous, ils disparaissent dans les frondaisons. Qu’importe, je me sens bien ainsi exhibé et je sais qu’ils me contemplent à leur manière.
    
    Ma peau, devenue hypersensible, frissonne sans cesse et mon petit sexe, à demi dressé, se présente sous son meilleur jour. Mais que leur faut-il de plus ? La plupart n’attendent sans doute rien d’autre que de se branler devant les aventures des autres.
    
    Par une belle fin d’après-midi, fatigué de m’exposer en pure perte, j’allais quitter la plage lorsque je découvre, pas loin de moi, un autre personnage exhibé. Chaussé de sandalettes, il a gardé son short de bain lie de vin malgré le lieu et est assis sur un tronc imposant, occupé à regarder passer les armées de voyeurs furtifs. Je ne sais ce ...
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