L'élixir de M. Ba - Histoires de Sexe

L'élixir de M. Ba

... ?

Chambergeau lui répondit aimablement par l’affirmative, bien que le terme « sympathique » pour Petit démon lui parût plutôt mal venu.

Du coup, sa charge de travail diminua et Jakie lui demanda même son avis sur deux ou trois affaires où, précédemment, elle l’eût superbement ignoré.

Pendant ce temps, Chambergeau continuait de grossir. Son pénis était devenu si impressionnant qu’il n’échappa pas à Petit démon alors qu’ils faisaient chambre à part depuis un bon moment.

— Mais qu’est-ce que tu as fait à ta quéquette ? Tu t’es fait des piqûres ou quoi ?
— Non, pas des piqûres, un philtre dont tu peux constater l’efficacité. Mais tu n’y goûteras pas. Contente-toi de la bite molle de Renato.
— Salaud ! Tu as une maîtresse, avoue.
— Même pas. Ma queue ne sert à rien d’autre que pisser, mais c’est une belle queue.

Petit démon resta coi. Elle partit en maugréant sur la « connerie des hommes » , mais Chambergeau la connaissait assez pour la savoir ébranlée. Du reste, Renato le prit à part quelques jours plus tard :

— Alors ? Il paraît que tu as trouvé un truc ?
— Ouais. Mais tu peux courir pour l’avoir. De toute façon, tu sautes déjà ma femme avec ce que tu as.

L’autre se mit à rire jaune et s’échappa lâchement. Pour Chambergeau, c’était déjà une victoire appréciable qu’il devait à M. Ba.

Il eut une autre satisfaction au bureau. Ou plutôt à la cafeteria, un jour qu’il mangeait en tête à tête avec son collègue Toto.

— Dis-moi, Jacques, à quoi tu joues ...

... en ce moment ?
— … ?
— Fais pas l’innocent. Les nanas n’arrêtent pas de te faire des risettes. Tu les dragues ou quoi ? Qu’est-ce qui te prend tout d’un coup ?
— Mais je ne fais rien de spécial ! Bon, j’ai changé un peu mon look, c’est vrai. Peut-être que ça vient de là.
— Non, y a autre chose. Elles ne parlent plus que de toi, de ton « changement ». Et du coup, je ne les intéresse plus. Surtout Jakie.
— Ah parce que toi et elle…
— T’occupe pas, c’est pas tes oignons. Et puis bon, arrête de mettre tes roubignoles en avant, c’est indécent à la fin.

Le déjeuner s’arrêta là. Jacques avait compris : le devant de son pantalon focalisait l’intérêt de ces dames, de la douce Mina à la sulfureuse Jakie. Une autre collègue, Françoise, qu’il suspectait pourtant d’être lesbienne pour son côté masculin, lui faisait des mines. Une sacrée révélation.

Le soir, Jacques Chambergeau s’examina dans la glace en tenue d’Adam. Il prit sa queue en main, la tourna, la leva et la manipula devant le miroir. Il en était fier. Elle était maintenant très développée et, oui, elle grossissait encore. Pourtant, il avait arrêté le breuvage de M. Ba, dont l’efficacité était avérée. Il avait dû encore changer de pantalon et opter pour une toile moins contraignante que le jean. Mais elle soulignait tout autant la forme du pénis, qu’il étalait sur le côté, contre la cuisse.

Un soir, alors qu’il lisait le journal, il eut la surprise de voir apparaître Petit démon, l’air mutin dans un peignoir léger. ...