Road-trip - l'histoire de Stéphanie
Datte: 27/09/2021,
Catégories:
Entre-nous,
Hétéro
Auteur: Laetitia sapho, Source: Hds
... recyclage des déchets. On pourrait mettre en place avec des étudiants ici les premières bases de protection de l’environnement, le tout financé encore par mon ex-boîte. Je suis certaine qu’ils marcheraient dans ce projet. Ils pourraient mettre ça en avant pour leur communication.
Donc pour résumer, augmentation des entrées, répartition des fonds différente, bénévolat et implication de la population locale.
Ça nous permet de développer notre activité première, l’éducation des enfants et en plus de diversifier nos actions, vers l’environnement par exemple. Ça ne coutera pas des fortunes, puisque les dépenses seront pensées au cordeau et financées.
Un long silence suivit mon intervention. Mathieu restait coi.
- Bon, ça ne vous intéressé pas ? C’est ça ?
- - Euh … Comment dire … mais c’est génial !
- C’est vrai ? Vous êtes intéressés ?
- Complètement
- Bon, il reste pas mal de boulot, même si j’ai pris quelques contacts en France, ça n’est que de la théorie tout ça. Maintenant, il faut mettre en place concrètement les choses. Avoir les idées, c’est une chose, les mettre en pratique et les faire vivre, s’en est une autre.
- Une pragmatique !
Je voyais Matthieu régulièrement pour faire des points d’étape. Puis on a commencé à se voir quasiment tous les jours.
Un matin, je suis entrée dans le bureau de Matthieu :
- Matthieu, un de mes partenaires vient de me contacter, une entreprise avec qui je travaillais quand j’étais en France. Ils vont ...
... nous envoyer 70 ordinateurs recyclés. Oh, pas du matériel de première jeunesse, mais remis à neuf.
- Mais c’est génial !
- On va pouvoir ouvrir notre atelier informatique, pour les gamins, et pourquoi pas le soir pour les adultes. D’autant plus qu’un stagiaire arrive la semaine prochaine et a de bonnes connaissances en informatique. J’ai sélectionné ce profil.
- Montre-moi ça …
J’ai fait le tour du bureau et j’ai étalé mon dossier sur le bureau de Matthieu et je me suis placée debout à ses côtés.
Pendant que je tournais les pages pour lui montrer, sans m’en rendre compte ma hanche a touché son épaule :
- Excuse-moi Matthieu, fis-je en m’écartant.
- Non, c’est moi qui m’excuse …
Nous avons repris l’étude du dossier, je me sentais gênée par ce contact rapide. Enfin gênée n’est pas le terme, troublée plutôt. Je travaillais en étroite collaboration avec lui, nous nous côtoyions tous les jours, passions du temps ensemble. Des liens s’étaient créés forcément. Pour moi c’était de bonnes relations de travail, et pourquoi pas de l’amitié, c’est ce que je me disais, mais alors pourquoi étais-je troublée par ce contact furtif ? Il m’est revenu en mémoire que ce n’était pas la première fois. Il y a quelques jours, nos mains se sont effleurées, j’ai eu le sentiment de ressentir la même chose ce jour-là :
- Stéphanie ?
Matthieu venait de me sortir de mes rêveries :
- Oui
- Je voulais te dire que … euh … depuis que tu es là, il souffle … comme un vent de ...