1. Mille neuf cent soixante huit (1)


    Datte: 26/09/2021, Catégories: Inceste / Tabou Auteur: Conkupiçan, Source: Xstory

    ... cueillettes diverses, du terrain à entretenir, des stères de bois à rentrer. C’est moi qui m’y collait.
    
    Inutile de vous dire que ces activités vous forgent des corps d’athlètes. Je n’ai jamais trouvé ma mère particulièrement jolie. Le visage était carré surmonté des touffes de cheveux frisés naturellement et à la mode d’après guerre. Elle n’avait pas adopté les coupes années 60 de mes cousines avec rubans serrés. Sa silhouette était mince mais gâchée à mon goût par des cuisses trop grosses ( j’ai les mêmes, moches mais quels muscles!) pourtant sans un soupçon de graisse. Mollets et biceps d’acier. Ceux qui connaissent nos montagnes reconnaîtront ce genre de physique. Les yeux étaient aussi d’ acier, la couleur cete fois, bordés de bleu ciel. Aussi fascinants à ce qu’il paraît que mes yeux d’un vert intense hérité de ma grand mère maternelle. J’ai aussi un physique ramassé tout en muscles. Peu rapide, mais tout en puissance. À mon âge je peux encore monter un mur en agglos; si le dos le permet.
    
    Dans la semaine ma mère ne s’habillait quasiment qu’en deuil ou au mieux en gris. Une souris grise en ville. Arrivée au chalet elle se métamorphosait en paysanne colorée. Bigarrée en fait. N’importe comment en fait. Et toujours en jupe. Ou en robe à la rigueur. 90% du temps. Avec ou sans bas selon la température. Ses seuls pantalons étaient les fuseaux de ski, de l’époque , moulants à souhait qui lui donnaient des allures de sculpture du xxème siècle aux hanches exagérées. À ...
    ... cause de ses hanches, elle détestait les pantalons.
    
    Personellement je n’avais pas d’amie intime. Les garçons et les filles vivaient encore séparés avant 68. Les supports pour se former à la sexualité étaient rares et interdits. Bien que très en avance moralement et intellectuelement, mes parents n’en parlaient pas. Pourtant j’allais souvent au grenier du chalet pour y jouer ou y rester au calme à songer ou à me toucher. Sans plus. Au milieu de vieux bouquins entreposés là, j’y avais trouvé en format poche, en deux volumes, un traité (sans images) d’éducation sexuelle. Oh! Rien d’affriolant... trois pages pour les femmes, autant pour les hommes, tout au plus, traitant de leurs plaisirs sexuels. Le reste était sur la reproduction, les maladies, les hormones etc. Bien utile en fait, mais ce n’est pas ce que j’ai préféré. Bien entendu. Je me suis paluché bien des fois sur les quelques pages qui parlaient du clitoris des mamelons des zones sensibles , de la masturbation féminine. Ces quelques paragraphes m’ont bien satisfait. Et éduqué finalement aussi. Comme support je m’imaginais quelques voisines, mes cousines ( on y reviendra beaucoup plus tard) et bien sûr ma mère. Mais après l’acte "avec" cette dernière je me sentais plus mal à l’aise. Je sentais confusément le malaise de notre situation. Un enfant qui grandissait et la solitude de ma mère qui n’avait pas d’amants connus.
    
    J’avais laissé de côté le livre en grandissant et me masturbais sans supports d’autant plus facilement ...