1. Mille neuf cent soixante huit (1)


    Datte: 26/09/2021, Catégories: Inceste / Tabou Auteur: Conkupiçan, Source: Xstory

    Me voici arrivé très bientôt au seuil de la vie. Celui par lequel on en sort définitivement. Et je suis ici pour rédiger une confession. Con fessé ne voilà déjà-t-il pas un bon programme? Pourtant il ne sera pas question de ce genre de propos. Pour ceux qui s’attendent à des "oh" et à des "ha" issus de la pornographie, ils seront peut être déçus. Mais je rassure déjà les autres : Du sexe il y en aura, et de l’interdit aussi.
    
    Mais d’abord un peu d’histoire: Mon père et ma mère étaient tous deux issus de la résistance armée. Ils se sont rencontrés au parti communiste après la guerre. Parti qu’ils quittèrent un peu plus tard. Mon père était plus vieux que ma mère. Elle était encore mineure pendant le maquis où elle effectuait des liaisons en montagne entre les groupes.
    
    Mon père, héros officiel, diplômé ingénieur avant le conflit et issu d’une famille bourgeoise eu rapidement une excellente situation. Ma mère issue de la paysannerie de nos montagnes avait hérité des propriétés familiales. Le couple les vendit à l’exception d’un terrain très pentu et d’une grange qu’ils transformèrent en chalet: Une vaste cave voûtée deux pièces, salle de bain en dur en rdc et une chambre unique, en bois de mélèze à l’étage surmontée d’un grenier où l’on accédait de l’extérieur par une échelle de bois.
    
    Point d’électricité. Éclairage, eau de source, eau chaude et deux radiateurs au propane, chauffage au bois. Un coin isolé loin des pistes de ski qui fleurissaient déjà, mais très haut et ...
    ... froid en hiver. Un refuge de liberté. À l’écart des hommes et du temps.
    
    Mon père décéda brutalement dans un accident de voiture "dans l’exercice de ses fonctions". Ma mère toucha la prime de l’assurance, un capital et pû ainsi reprendre un travail de secrétaire à temps partiel. De quoi se dégager du temps pendant les vacances scolaires. Elle vendit le vaste F5 en boulevard chic et acheta un petit F2 dans les tous nouveaux quartiers d’après guerre.
    
    Elle conserva cependant le chalet, le terrain attenant sans valeur, héritage personnel et objet de tous nos bonheurs. Dès la fin de semaine ou lors de toutes vacances on se précipitait à bord de sa Renault 4L dernier modèle vers les cimes, la voiture chargée par des chemins de terre vertigineux.
    
    Ces séjours estompaient le chagrin immense dû à la mort du père. Nous dormions ma mère et moi dans la pièce du haut meublée de deux lits jumeaux situés aux deux coins de la pièce. De format paysan non standard, ils n’étaient ni petits ni grands. On pouvait s’y glisser à deux pour quelques heures, peut être pas toute la nuit. Je sus en profiter plus tard y compris dans ma vie de vrai adulte quand j’y amenais des maîtresses, et avant aussi...
    
    Nous ne manquions pas d’activités au chalet. Été comme hiver. Ma mère était une skieuse hors pair. Pour ses origines c’était une nécessité. Pas un sport. J’ai bien sûr hérité de ce talent. L’été comme l’hiver se passaient en randonnées sportives parfois en terrains extrêmes. Sans parler des ...
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