Le projet artistique (36)
Datte: 25/09/2021,
Catégories:
Partouze / Groupe
Auteur: Yojik, Source: Xstory
... pardonner ou pour annoncer une mauvaise nouvelle, offrez toujours un bouquet à votre chérie.
— Il y a un fleuriste pas loin, je l’ai vu en arrivant, dit Olivier. Mais on prend quoi, j’avais pas prévu de prendre trop d’argent.
— Nous non plus, ajouta Esteban.
— Juste une rose, ça suffira, trancha Paul.
Sur ces mots, Felipe revint, nous disant qu’il y avait bien du café et même du sucre. Nous nous cotisâmes pour acheter six roses. Les jumeaux Olivier et Germain furent volontaires pour aller chercher les viennoiseries. Paul et les jumeaux resteraient pour préparer le café et la table. J’étais désigné pour les fleurs. Je m’habillai et sortis dans le petit matin gris et froid. Mais petit matin, il était déjà 9h30 ! Il était temps de se bouger. Le traiteur devait revenir vers 11h30 pour reprendre ses containers. Je trouvai facilement le magasin. Il venait tout juste d’ouvrir, comme c’était dimanche, j’avais eu peur qu’il soit fermé. La fleuriste s’approcha de moi et me demanda ce que je voulais :
— Euh des roses, six. Avec ça, ça ira ?
— Mmmh, oui même pour dix si vous voulez.
— Ah non ça n’ira pas, il faut qu’elles en aient le même nombre.
— C’est pour qui ?
— Nos copines. Elles sont six.
— Et pour quelle occasion ?
Je lui expliquai rapidement la soirée d’hier, sans la partie sexe bien sûr. Elle trouva charmant notre cadeau et regretta que son mari n’y ait jamais songé.
— Bon, je vous fais un prix, vous en aurez douze comme ça.
— Ah cool, ...
... merci.
— Donc il va falloir une rose rouge pour la passion et une blanche pour la sincérité et la pureté de vos sentiments.
— Ah ? La couleur a son importance.
— Bien sûr jeune homme.
Elle choisit les fleurs et les emballa succinctement pour le transport. Elle me donna en plus six petites cartes sur lesquelles elle me conseilla de mettre un mot. Je la remerciai et repartis vers la salle de danse. Germain et Olivier revenaient les bras chargés. Nous entrâmes doucement sans faire trop de bruit. Apparemment, elles dormaient toujours. La table était prête, le café presque. Olivier et Germain déposèrent les croissants et pains au chocolat (ou chocolatine si vous préférez ;)). Je briefai les gars sur la signification des roses. Paul et Olivier connaissaient. Les autres n’en avaient aucune idée comme moi. Nous prîmes le temps d’écrire un petit mot. Ceux qui étaient sortis s’étaient habillés, les autres étaient restés à poil. Nos poulettes allaient se réveiller nues, nous décidâmes de nous mettre au diapason de la troupe. Je pris deux roses et ma carte. A pas de loup, nous nous approchâmes de nos amours. Nous leur déposâmes un chaste baiser sur la joue et nous leur dîmes :
— Bonjour ma chérie. C’est l’heure de se lever.
Elles ouvrirent les yeux plus ou moins facilement. Amandine n’en ouvrit qu’un et marmonna :
— Kek’ya ?
— C’est l’heure du petit-déj.
Elle ouvrit un peu plus les yeux et vit les roses et le mot à côté d’elle.
— C’est quoi ? Mais d’où tu sors ...