1. Oh mon soumis... (2)


    Datte: 24/09/2021, Catégories: BDSM / Fétichisme Auteur: Thrùd, Source: Xstory

    ... toi. Je te veux complètement soumis, complètement à ma merci. Je continue de te toucher, de te mordre et de te griffer. De plus en plus fort, de plus en plus durement. Tes bras bougent, tu tentes de te tenir aux barres du lit, mais je te vois. Tu réprimes un sourire d’excuse et je me fais plus dur avec toi. Ma langue sur ton téton gauche, ma main gauche sur ton pénis, mes ongles frôlant ton gland, et ma main droite tordant la pince de ton téton droit. Tu ne luttes plus, tu te cèdes enfin. Tu viens griffer mon dos. Du bas de mon dos jusqu’à mes épaules. Oh mon soumis, j’aime ça, mais ce n’est pas le moment. Tu n’avais pas le droit. Je me redresse, te chevauchant et te toisant. Tu m’as clairement désobéi et pour cela, je dois te punir. J’attache enfin tes mains au-dessus de ta tête, ensemble, au même barreau. Tu es soulagé, tu es enfin lié.
    
    Mais je ne suis pas contente. Tu me défies beaucoup trop, je ne peux pas te laisser continuer. Tes chevilles subissent le même sort que tes poignets et te voilà étiré de tout ton long sur le lit. Tu te sens bien, tu penses m’avoir fait céder. Mais si tu savais. Je retourne dans le salon récupérer le bandeau et la cravache. Tu me vois revenir et tu me souris. Je te rends ton sourire, mais si tu pouvais ne serait-ce qu’imaginer ce que je te prépare. Oh mon soumis, je veux t’entendre me supplier, t’entendre hurler de plaisir. Je vais retirer ce sourire de ton visage. Mais pour commencer, tu vas perdre la vue de nouveau. Je replace le ...
    ... bandeau sur ta tête et te laisse attendre. Je ne bouge plus, respirant très lentement à tes côtés pour que tu ne puisses ni m’entendre ni me situer. Toi qui espérais que je te lie et te donne du plaisir. La seule chose que tu gagnes, c’est de rester lié, jusqu’à ce que je daigne m’occuper de toi à nouveau.
    
    Ton sourire s’efface peu à peu quand tu comprends ta punition.
    
    Ta tête s’agite, tu me cherches. Oh mon soumis, je peux sentir la panique te gagner, le sentiment de m’avoir perdu, la détresse gagnant ton esprit. Mais je ne suis pas si horrible, il existe un moyen pour raccourcir ta peine, mais cela demanderait beaucoup d’abnégation de ta part. Je ne te le donnerai pas, ce sera encore plus gratifiant si tu trouves par toi-même. J’attends juste à côté de toi, prête à te rassurer, à t’indiquer ma présence si besoin. Tu comprends rapidement que tu ne me trouveras pas. Tu n’as aucun moyen de la faire. Alors tu te rabats sur ce qu’il te reste et tu m’appelles d’une voix tremblante et peu assurée : « Maîtresse ».
    
    Ce simple mot qui résonne dans mes oreilles m’électrise lorsqu’il sort de ta bouche. Toi d’habitude, si droit et si fier, tu es devant moi, lié et effrayé à l’idée que je ne sois plus à tes côtés. Tu continues à m’appeler, mais je ne réponds pas. Je te laisse croire encore un peu que tu m’as vraiment déçue. Puis tu le dis enfin : « Maîtresse, je suis désolé. Pardonnez-moi».
    
    Ta voix se casse sur la dernière syllabe. Oh mon soumis, tu es déjà tout pardonné. Mais je ne ...
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