Oh mon soumis... (2) - Histoires de Sexe

Oh mon soumis... (2)

... mains m’agrippent plus fermement, ta langue se fait encore plus active et je m’abandonne à toi. Tes doigts finissent par s’insinuer en moi pendant que ta langue continue de jouer. Je sens mes barrières se briser une à une. Oh mon soumis, tu ne me connais que trop bien. Je me sens partir bien trop vite à mon goût. Je ne peux pas te céder aussi facilement ; je ne dois pas te laisser gagner aussi vite. Mais qui suis-je pour résister ? Après tout, je n’ai sur toi qu’une illusion de contrôle. Sans toi, je ne suis pas une dominatrice. Mon orgasme monte et me fait hurler de plaisir. Je me dois de te partager un peu de ce plaisir et alors que je hurle de bonheur, je me cambre et viens arracher les pinces tétons. Tu ne peux retenir ton plaisir et tu commences à hurler à ton tour. Je t’attrape alors pas le collier et plante mon regard dans le tien. Je t’interdis de jouir. Tu ne dois pas finir maintenant.

Tu te ressaisis et comme à ton habitude, tu ne t’arrêtes pas subitement, tu accompagnes ma descente par des caresses lentes. Je finis par t’embrasser à pleine bouche. C’est la première fois depuis si longtemps que je sens de nouveau ta bouche contre la mienne. Tu t’agrippes à ce baiser comme un naufragé à un radeau. Oh mon soumis, la séance ne fait que commencer et tu es déjà perdu au milieu d’une tempête. Je retrouve peu à peu mes esprits et à bien y regarder, j’ai été bien trop gentille avec toi. Il est plus que temps de remédier à tes longs mois d’absence. En te maintenant ...

... toujours par le collier, je te tire jusqu’au lit où tu t’allonges docilement sur le dos. Je vois ton regard pétiller, tes envies se lisent sur ton visage. Tu n’en peux plus, tu voudrais jouir, mais je ne fais que te l’interdire. Oh mon soumis, rassure-toi, je n’ai pas oublié comment te faire perdre pied. Je sais que tu recherches les liens, que tu es en manque.

Qu’ils représentent une partie de toi depuis bien trop longtemps enfouie.

Mais je ne vais pas te les donner tout de suite. Non, encore une fois, ce serait trop facile de te céder. Trop facile de t’attacher. Mes ordres vont être bien plus compliqués à exécuter. Je place tes bras de part et d’autre de ta tête, mais je ne t’attacherai pas. Si tu bouges, je t’abandonne sur place. Mes ongles et ma langue reprennent leur place sur ton torse et je viens pincer tes tétons alors que je mords ton épaule. Tu gémis et remues. Tes mains s’ouvrent et se ferment. Tu aimerais pouvoir lutter contre des liens, t’agripper aux barres de la tête de lit, griffer mon dos et pourquoi pas, prendre le dessus sur moi. Mais je ne te laisserai pas faire. Je ne te laisserai jamais un tel pouvoir sur moi. Mes mains parcourent ton corps et ton entrejambe. Mes dents mordent ta chair et les pince tétons retrouvent leur place. Tu grognes et hurles. Tu luttes de plus en plus et je ne peux que prendre du plaisir à te voir ainsi lutter.

Mon entrejambe se trempe et je ne rêve plus que de venir m’empaler sur toi.

Mais je suis loin d’en avoir fini avec ...