Ardente Afrique
Datte: 23/09/2021,
Catégories:
couleurs,
cérébral,
Voyeur / Exhib / Nudisme
confession,
initiatiq,
Auteur: Elodie S, Source: Revebebe
... finalement. Je me couche, mais ne dors pas. Sa présence m’obsède. J’entends le souffle régulier des deux tourtereaux, plongés dans un sommeil réparateur. Alors, subrepticement, j’ôte mon t-shirt et rampe vers Salif. Il est sur le dos ; j’ai l’impression qu’il dort. Alors, tel un papillon sur une fleur, avec une infinie douceur, je pose une main légère sur sa poitrine. Il ne réagit pas.
Je reste ainsi immobile quelques instants. Je sens les palpitations de son cœur. Ce contact me grise, et peu à peu mes doigts se meuvent, mes ongles tracent de petits cercles concentriques autour de son téton. Lorsque j’effleure à nouveau ce dernier, j’ai l‘impression qu’il s’est un peu érigé. Je l’agace avec ma paume. Je ne peux résister à l’envie de le prendre dans mes lèvres. Je me hisse sur mes coudes et dépose un baiser sur sa pointe maintenant bandée. Le rythme de sa respiration me paraît avoir changé, mais il reste parfaitement immobile. S’est-il réveillé ? Je le prends entre mes lèvres, le caresse de ma langue, et l’aspire avec douceur. Je lance une main en exploration vers le bas.
La peau de son ventre est ferme et douce. Je sens ses abdominaux tressaillir. Je glisse la palme d’un doigt dans son nombril qui se contracte légèrement. Ma main poursuit sa descente et atteint l’orée de sa forêt. Ses poils sont drus, épais, rêches. J’y enfonce mes ongles avec ravissement. Ils progressent lentement dans sa jungle virile et parviennent enfin à la base de son sexe. Il est dur, il ...
... bande, fièrement, orgueilleusement. Ma paume glisse le long de ce sceptre d’ébène. Le contraste entre sa fermeté et la douceur de sa peau me grise. Je parviens enfin aux petits bourrelets qui bordent son gland. Je les effleure, un langoureux soupir s’échappe de ses lèvres. J’enveloppe délicatement son champignon de ma paume. Je sens une douce rosée sourdre dans le creux de ma main. Alors, en rampant, je m’approche, me soulève, l’enrobe d’une protection, le couvre de mon corps et le glisse dans mon ventre.
Il coulisse en moi avec une délicieuse nonchalance. Nos pubis s’encastrent, il vient buter sur mon utérus. Nous ne bougeons pas. J’ai l’impression qu’il enfle encore en moi, qu’il n’y a pas un millimètre d’espace entre nos deux sexes. Je suis lui, il est moi, nous sommes un. Je sens son sang battre le long de sa queue. Je blottis mon visage dans son épaule, il cherche mes lèvres. Je les lui offre. Sa langue me pénètre, s’enroule autour de la mienne. Je bois sa salive. Elle a un goût de miel. Ses mains se posent sur mes fesses, comme pour mieux nous fondre l’un dans l’autre. Nous ne bougeons plus.
Le souvenir de ma prof de yoga vient troubler cette immobile extase. Elle nous répétait constamment : « Muscler votre périnée vous permet de mieux aimer et de mieux enfanter ! »
Alors, j’effectue de petites contractions autour du membre qui m’a investie. À son souffle, je devine qu’il apprécie ce massage vaginal. J’accentue mes pressions progressivement, l’enserrant puis le ...