Ardente Afrique
Datte: 23/09/2021,
Catégories:
couleurs,
cérébral,
Voyeur / Exhib / Nudisme
confession,
initiatiq,
Auteur: Elodie S, Source: Revebebe
... régulation des naissances, certes, mais pas dans ces conditions. Dans un demi-sommeil, je divague. C’est alors que je sens une silhouette pénétrer dans mon abri et s’agenouiller près de moi. C’est Faty. Elle est inquiète, se doute c’est mon entrevue avec Jean Bedel qui m’a rendue léthargique. Elle me caresse doucement la tempe et me demande de lui raconter. Entre deux sanglots, je lui raconte tout, dans le détail. Elle m’écoute religieusement. Elle m’explique que les chasseurs sont une bénédiction pour le village. C’est lui, le chef, qui présélectionne habituellement les filles qui vont tourner autour de leur campement. Elle-même a été sélectionnée deux fois, et a donc déjà fait l’amour avec des blancs. Il a eu du mal à choisir ses candidates cette fois, car nous étions déjà dans le lac quand ils sont arrivés et certaines ont su anticiper les candidatures. Sa main s’est posée sur mon sein, elle le caresse distraitement en me parlant. Une fois terminé ses commentaires, elle me glisse d’une voix suave :
— Tu as fait ce que tu devais faire, Élodie. As-tu ressenti une certaine excitation quand le chef t’a touchée ?
Je lui avoue que oui. Elle empoigne alors plus fermement mon sein et me dit que ce qui me manque, c’est un homme à mes côtés. Il est vrai que je suis chaste depuis ma rupture avec Max ; ses lèvres ont remplacé ses doigts, je sens ma poitrine durcir. Elle m’en mordille les pointes, c’est doux, c’est bon. Je suis étrangement passive, offerte à ses caresses. Je la ...
... sens se glisser vers mon ventre, sa bouche vient se poser sur mon ventre. Je sens celui-ci se nouer. D’une langue mutine, elle va explorer mon clitoris. Depuis mes dix-huit ans, je n’ai plus connu la délicatesse d’une femme ! Elle glisse ses mains sous mes fesses, les empaume, me fait redresser le bassin vers elle. Elle a pris mon bouton entre ses dents, elle le lape, l’aspire, le recrache, le mordille. Je sens le tsunami monter dans mes reins, je me tends, j’appuie sur ses cheveux crépus pour mieux la sentir encore, je jouis et inonde son visage. Elle me regarde longuement pendant que mon corps s’apaise. Délicatement, elle se lève, viens déposer un baiser léger sur mon front et s’esquive. Je m’endors d’un sommeil profond.
L’invitation des chasseurs, que Jean Bedel m’a demandé d’honorer, m’obsède toute la journée du lendemain ; je m’en ouvre à mon amie (et même un peu plus depuis la veille au soir). Elle aussi insiste pour que j’y aille, ça ne pourra que me divertir. En plus, je me souviens de la recommandation insistante de Mrs Brown, savoir mettre les autorités locales de mon côté. Je décide de prendre le taureau par les cornes, ils vont voir de quel bois je me chauffe ! Je me pomponne donc, me maquille pour la première fois depuis que je suis ici, enfile cette fois de jolis dessous et la robe bleue que j’avais mise chez Saïd. Le fait de marcher avec des talons hauts sur la terre aride et irrégulière me surprend. J’en ai perdu l’habitude. Les quelques villageois que je ...