Le cousin Robert - Histoires de Sexe

Le cousin Robert

... provisions :

— Ça vous changera des cochonneries de la ville, té !

Carole a paru touchée. Pour l’occasion, elle avait choisi une jupe beige longue et fendue, des bas couleur chair et un col roulé en laine rouge. Robert a sifflé d’admiration avant de me donner une tape sur l’épaule.

— Cousin, si j’avais rencontré Carole, je l’aurais épousée aussi, hé !

Il sentait un peu la bête, vêtu d’un vieux jean douteux et d’un énorme anorak. Carole a souri en prenant les victuailles en cuisine. En se retournant, je vis bien qu’elle portait un string sous sa jupe presque transparente. Robert le vit aussi ; il s’est touché l’entrecuisse.

Il s’était montré généreux dans son panier : quatre bouteilles de vin de sa propre vigne, jambons, fromages, quelques légumes et de beaux fruits. Il était plus massif, épaules larges, mains calleuses, teint rouge, et ses cheveux à ras avaient à peine blanchi. Il ne s’était jamais marié.

— Pas le temps, j’ai la ferme…

Et le vin aidant, il a ajouté :

— …ne pas avoir trempé ma pine depuis longtemps, té !

Carole n’a pas paru choquée, elle a éclaté de rire. Je remarquais son manège : ma salope de femme aguichait le cousin Robert ! Elle a osé :

— Dis, Robert, tu étais un peu exhibitionniste quand t’étais plus jeune ?

Et de sortir la photo. Robert a éclaté de rire :

— J’avais 22 ans sur la photo, tu te souviens, Youri, comme on faisait les cons ?

Carole a repris :

— T’en avais une grosse, dis-moi…
— Elle est toujours ...

... grosse, hein !

Carole n’allait pas en rester là :

— Vous savez quoi ? Vous devriez prendre une nouvelle photo comme ça, la queue à l’air, vingt ans après.

Elle s’adressait à nous deux. Son audace m’a fait sursauter.

— Nous y penserons quand nous verrons nos autres cousins, chérie.

J’espérais la faire taire par mon ton sec.

— Ben, pourquoi attendre ? On est entre nous, hein Robert ?
— Ah oui, si ta femme veut nous prendre en photo, allons-y, cousin ! Sortons la grosse artillerie !

Et il se leva, déboutonna son jean et sortit son sexe qu’il posa presque sur son assiette.

Carole souriait pendant que Robert m’encourageait :

— Mais vas-y, cousin !

Je me suis exécuté ; après tout, son sexe n’était pas en érection : j’avais mes chances de faire le poids, car moi je commençais à bander. Je n’ai pas pensé au ridicule de la situation quand j’ai joué ainsi à ce jeu de comparaison à l’instigation de ma femme.

— Et en érection, ça donne quoi ? demanda Carole, de plus en plus salope, s’occupant à peine de regarder mon sexe.
— Faut du spectacle, et on se mettra au garde-à-vous, hein Youri ?

Avalant son verre, Carole se leva, nous jetant une œillade coquine à tous les deux. Nous tournant le dos, elle esquissa un langoureux mouvement de hanches, remontant lentement sa jupe ; le haut de ses bas est apparu. Elle se retourna avec un sourire pour voir où en était la bandaison. Robert avait déjà une légère érection et salivait d’aise en regardant ma femme exécuter ...