Partie carrée à l'hôtel - Histoires de Sexe

Partie carrée à l'hôtel

... n’importe qui peut y aller ?
— Il faut simplement être majeur et arriver en couple. Mixte : un homme et une femme. Enfin, de ce que je sais, auVIP c’est la règle. Si ce n’était pas le cas, je n’irais pas, d’ailleurs. D’après des copines de rencontre qui ont essayé, quand il y a beaucoup plus de mecs que de nanas, c’est l’enfer pour celles qui sont là ! Sauf à aimer se faire assaillir par une nuée de mâles qui te foutent leur bite partout. Et moi, ce n’est pas mon truc.
— C’est cher, là-dedans ?
— Je ne sais pas. Mais on est invité. Alors…
— Tu y as déjà été, alors?
— Non, jamais ! On m’a proposé plusieurs fois d’y aller. Jusqu’ici, j’ai refusé ; ça me foutait quand même un peu la trouille ! J’avais peur de me retrouver à faire des trucs que je n’ai pas envie de faire… Mais si c’est avec toi, je veux bien essayer. Je ne te connais pas depuis longtemps, mais j’ai confiance. De toute façon, il faut bien un jour sauter le pas ! Et puis Béatrice et Charles-Henri sont sympas. Ceci dit, ça ne m’étonne pas qu’ils aillent au club : ils ont le profil pour ! On est arrivé… Tu veux venir coucher dans ma chambre ?
— Non, j’ai rien amené, même pas une brosse à dents ; et surtout, demain je travaille. Je vais rentrer. Je passerai te prendre avant d’aller les rejoindre ?
— Oui, d’accord. Ne viens pas trop tard ; je te présenterai Marlène.
— Je ferai ce que je pourrai. Comme je l’ai dit, je bosse demain.

Il était plus de trois heures du matin lorsque je suis arrivé à l’hôtel. ...

... Jean-Claude avait dû rester coucher avec sa dévoreuse de santé, et je ne rencontrai pas la patronne comme lors de notre première sortie.

Le lendemain, j’eus du mal à émerger à 7 heures. Après une bonne douche et un rasage de près, je descendis pour prendre un petit déjeuner. La patronne me sourit à peine et me considéra avec un air de reproche.

— Tiens, vous êtes rentré, cette nuit ? Vous avez dû arriver tard. Les boîtes ferment plus tôt que ça, non ?
— Qui a dit que la soirée se terminait forcément à la fermeture de la boîte ? J’étais avec des amis. Quand je suis rentré, j’ai vu que vous ne m’aviez pas attendu et je n’ai pas pu vous souhaiter bonne nuit.
— Dites donc… Je dors aussi, moi ! Et je me lève tôt. Je n’ai pas l’habitude d’attendre mes clients toute la nuit… En plus, ce soir je sors ; alors je préfère être en forme.
— Vous allez où ?
— Ça ne vous regarde pas !
— Vous allez être fatiguée, demain matin.
— Demain matin, c’est dimanche : je dors ! C’est Nathalie qui me remplace.
— On arrête de se chamailler ? Je ne connais même pas votre prénom…
— Marie-Jo.
— Eh bien, Marie-Jo, j’aurais bien aimé sortir avec vous ce soir ; si vous n’étiez pas avec votre mari, bien sûr. Mais j’ai déjà promis à des amis de passer la soirée avec eux ; je ne peux pas me dédire… Mais peut-être que nous nous rencontrerons dans les couloirs en rentrant de boîte cette nuit ?
— Merci de l’intention ; sachez que je n’ai pas de mari. Mais moi aussi j’ai des amis à qui j’ai promis. Ceci ...