Dans le bois derrière chez moi, il y a... - Histoires de Sexe

Dans le bois derrière chez moi, il y a...

... que déjà si je le fais entrer ainsi habillée et que Gaël le voit, j’aurais fait un grand pas.

C’est bien lui.

— Oh ! Quel accueil ! Je dérange peut-être ? Pourtant je suis venu à l’heure, pile comme tu me l’as demandé.

Romain me détaille. Il m’a déjà vue en maillot de bain, mais devant lui c’est une autre femme.

— Non, non. Je t’attendais. Entre.

Il passe le pas de la porte. Déjà sur l’écran Gaël doit le reconnaître. Je fais quelques pas pour avancer dans le salon. Il me suit. Nul doute qu’il regarde ma croupe que le string ne cache pas et que le porte-jarretelles avec ses bas soulignent encore plus.

Je me retourne. Nous nous faisons face. Finalement, je suis moins intimidée que je ne le pensais. Ses yeux semblent irrésistiblement attirés par mes seins.

— Non. Ce n’est pas une erreur. Je t’attendais… Toi… Je sais tout.

Le « je sais tout » le réveille.

— Tout quoi ?
— Qu’Abi et toi êtes les amants de mon mari. Que lui et toi avez des relations entre hommes. Enfin tout.
— Ah !
— Je sais aussi que tu as envie de moi. Moi aussi, j’ai envie de toi. Voilà pourquoi je t’ai fait venir.
— Oh, je comprends ? Tu es… tu es… Mais Gaël ne m’a rien dit. Il n’est pas là ?
— J’avais demandé le secret. Et il n’est pas là. Pour une première fois, moi je n’ai pas votre expérience, j’ai voulu être seule avec toi.

Voilà. Ce que je me suis répété de nombreuses fois dans ma tête est sorti de mes lèvres ! Je suis étonnée de mon assurance. Même ma tenue ne me ...

... dérange pas. Après tout, je suis encore appétissante à mon âge et si j’en juge par le regard de cet homme, je ne le laisse pas indifférent.

Gaël nous voit. Mieux, il a entendu ce que je viens de dire, que je sais tout de ses relations avec Abi, mais aussi avec Romain, que je viens de m’offrir à cet homme. La chambre n’est pas si loin, j’ai même laissé la porte ouverte, il va m’appeler. Il lui suffit de crier « Juliette ». J’attends. Mais Romain prend ce moment pour lui. Il avance. Il m’enlace.

— Oh, Juliette, si tu savais comme j’ai envie de toi.

Il m’embrasse. Il me caresse. Il se frotte à moi. Ses mains palpent mes fesses. Déjà une main caresse un sein. Cet homme est une pieuvre. Une pieuvre, mais ses tentacules sont doux, chauds, sauf sa langue qui me pousse dans mes derniers retranchements. Je suis peut-être idiote et prude, mais un baiser comme me le propose cet homme est déjà une possession. Une langue qui « titille » la mienne, et qui me force à lui répondre.

Silence. Le silence est assourdissant. Rien qui ne vient de là-haut. Mon mari ne dit rien, ne réagit pas. Pourtant s’il me considère uniquement comme son épouse et la mère de ses enfants, il devrait m’appeler. Ou, alors ?

Alors, il attend pour voir jusqu’où je vais aller. Voilà, c’est ça ! Il se dit que je vais arrêter la provoc’ ! Que je vais lui revenir ! Qu’il suffira qu’il s’excuse ! Qu’il promette qu’il ne recommencera pas ses parties à trois avec les voisins. J’ai compris. Il ne me croit pas capable ...