1. Dans le bois derrière chez moi, il y a...


    Datte: 30/07/2018, Catégories: fh, hh, voisins, vengeance, Oral pénétratio, hsodo, confession, Auteur: Faustine, Source: Revebebe

    À notre arrivée dans cette ville du Nord, Gaël et moi on faisait la gueule. Mais à la sortie de sa formation de « prof de gym », on ne pouvait pas espérer le sud de la France, réservée aux vieux profs qui bullent au soleil.
    
    D’accord, je suis de mauvaise foi, mais moi, sa femme, fraîchement diplômée de droit des affaires, j’ai dû créer un cabinet dans une région où les affaires se raréfiaient.
    
    Pourtant, très vite, on s’est habitué. Dire que les gens du Nord sont accueillants est une litote. On s’est fait notre place, et dès que nous avons pu louer une maison, nous avons fondé une famille.
    
    Mais… mais…
    
    Mais, vingt-cinq années plus tard, alors que les enfants quittent le nid, on se retrouve en tête à tête, comme des c…
    
    Je ne suis pas unique ! Des milliers de femmes ont vécu ce moment et je ne parle pas des hommes qui, utilisant la soi-disant crise de la …taine, sont partis. Moi j’ai de la chance, Gaël est toujours avec moi.
    
    Chaque jour, en particulier depuis que les enfants sont partis et que j’ai le temps de réfléchir, je m’étonne que mon mari soit toujours « mon mari ». Les années semblent couler sur lui sans vraiment le marquer, mieux, en lui apportant une maturité physique qui le rend encore plus séduisant.
    
    Nous nous sommes connus dans une fac de province par des amis communs. Lui suivait des études de sport, moi des études de droit. Des études différentes, des milieux familiaux différents, des origines différentes ! Sans ces amis, nous ne nous serions ...
    ... jamais rencontrés. Il était le meneur du groupe. Il avait à ses pieds toutes les filles qu’il voulait. Moi j’ai tout de suite été amoureuse tout en sachant que je n’avais aucune chance. Je n’étais pas une sainte nitouche, mais loin d’avoir l’expérience sexuelle qu’avouaient mes copines. Aussi j’ai forcé ma nature pour me mettre en avant.
    
    Et cela a marché. La Juliette de province que j’étais s’est transformée en Juliette de Roméo. Le coup de foudre !
    
    Nous avons beaucoup d’amis, de relations et notre vie est maintenant occupée, en dehors du travail, par des invitations, des sorties, des cinés, des théâtres. Bref, une sorte de vie de retraités avant l’heure. Même notre sexualité a changé. Moins souvent, moins ardente, moins inventive. Pourtant, je pense que nous avons été des amants que beaucoup auraient pu envier.
    
    Avant de me rencontrer, Gaël avait eu énormément de conquêtes. Si nous en avons rarement parlé, je sais par les amies de l’époque que peu d’entre elles n’avaient pas, au moins une fois, couché avec lui. Il avait une réputation sulfureuse. On le disait accro au sexe et de mauvaises langues affirmaient que, lorsque cela le démangeait, il ne disait pas « non » à une approche masculine.
    
    Moi, si j’avais eu des aventures, je pouvais les compter sur le doigt des deux mains. En réalité, c’est à la fac que je me suis vraiment libérée du carcan de mes parents et de leur éducation d’un autre âge.
    
    Il y a quelques mois, un couple dans la trentaine est venu s’installer ...
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