1. Flirt sans suite? (1)


    Datte: 30/07/2018, Catégories: Erotique, Auteur: SYL30, Source: Xstory

    ... près de moi, elle aussi un peu affranchie par l’ambiance, et certainement un peu de vapeur d’alcool, prit la discussion en main jusqu’au moment où elle me dit qu’elle avait été et qu’en réalité elle a été un vrai garçon manqué. Ce à quoi je lui répondis (toujours aidé par l’alcool) que c’était dommage que nous ne nous soyons pas rencontrés avant, nous aurions fait un beau couple, car moi j’étais une vraie fille manquée. Elle rit aux éclats, puis me regardant droit dans les yeux, sérieuse, elle me dit :
    
    — Viens, accompagne-moi dehors, ma chérie (toujours en riant) ; je vais en griller une petite.
    
    « Ma chérie ! » Ces deux mots dans ma tête la firent exploser.
    
    Une fois dehors, discrètement protégés par la nuit, elle me fit traverser la cour de récréation pour nous cacher entre le mur d’enceinte et les cyprès. Là, bien à l’abri des regards indiscrets, elle m’attira avec une force surprenante contre elle et me "roula une de ces pelles" que je qualifierais de mémorable, dont je ne croyais pas une femme capable. Tout en m’embrassant, elle me retira ma chemise, baissa mon pantalon. Ces baisers voyageaient de mon cou à ma poitrine en passant par mes épaules. Je m’abandonnais totalement à son emprise. Un peu revenu à moi, je voulus la caresser à mon tour, mais dès que mes mains se posaient sur ses seins, elle me les enlevait. C’était plus fort que moi : le cheminement de mes mains les amenait irrémédiablement sur ses seins, si bien qu’elle finit par me ...
    ... saisir par les poignets et me dit :
    
    — Quand je dis non, c’est non !
    
    Puis elle m’administra une gifle, déboutonna son pantalon, le baissa et dit :
    
    — Suce !
    
    Me voyant hésitant, elle ajouta avec autorité :
    
    — Fais pas ta mijaurée avec moi ; je les connais, les p’tites salopes comme toi. Allez, à genoux, et suce ! Ne me déçois pas !
    
    J’obéis, la queue tendue à la limite de l’explosion. Elle semblait apprécier mes caresses buccales quand tout à coup, sans prévenir, elle me repoussa méchamment, se réajusta et partit, me laissant là, seul comme un con, ne comprenant pas ce qui lui avait pris par la tête. J’étais tellement excité par cette petite aventure que je ne pus faire autrement que de me finir à la main.
    
    De retour dans la salle, je ne savais pas quelle attitude tenir. Elle avait rejoint son mari et avait, avec lui, le comportement d’une femme amoureuse. De mon côté, j’essayais de l’interroger du regard, mais il était clair qu’elle me fuyait. Je renonçai donc, plein de doutes. Qu’avais-je bien pu faire qui lui avait déplu à ce point ? Ma petite aventure finissait donc ainsi comme un grand "splash", me culpabilisant jusqu’au complexe. La fête continuait malgré tout et je mis les bouchées doubles.
    
    Contre toute attente, en fin de soirée, elle vint vers moi, me souhaita une bonne fin de soirée, m’embrassa et me glissa dans la main un morceau de papier avec un numéro de téléphone et ces mots : « Appelle-moi lundi à dix heures. »
    
    FIN 
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