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Flirt sans suite? (1)
Datte: 30/07/2018, Catégories: Erotique, Auteur: SYL30, Source: Xstory
Mon épouse et moi venions de déménager du nord au sud pour des raisons professionnelles. Mon nouveau travail se faisait surtout en déplacement. La semaine, j’étais donc rarement à la maison et les relations que je créais étaient surtout dans le cadre de mon boulot, loin de chez moi. De plus, je ne voulais pas côtoyer mes relations de travail en dehors du boulot. Mon épouse, elle, avait besoin de se faire des amies et se lia rapidement d’amitié avec une collègue de bureau qui, la sachant nouvelle dans la région, l’accueillit avec beaucoup de gentillesse. Elle fêtait son quarantième anniversaire à la fin du mois d’août et nous invita. Une occasion pour nous de faire d’autres connaissances. La fête se passait dans un collège dans la ville où le mari de l’amie de mon épouse travaillait. C’était un homme très bricoleur. À ce titre, il rendait beaucoup de services ; c’est pourquoi le directeur du collège l’autorisa à utiliser la cantine. Il profita de l’été pour faire une superbe paëlla qu’il prépara dans la cour de récréation. Quand nous sommes arrivés, nous fûmes tout de suite présentés aux autres invités. La moyenne d’âge était entre trente et quarante ans. L’accueil fut chaleureux, et l’apéro aidant l’intégration, facile. La fête se déroula dans une ambiance parfaite. Nous buvions, parlions, chantions, dansions sur toutes sortes de musiques, valses et tangos inclus. Bien que n’étant pas un très bon danseur, je sais tout danser. Arrive alors la série de valses ...
... où l’on change de partenaire en cours de route. Je me retrouve avec une jolie femme dans les bras, sans fard, jean et chemisier, cheveux courts, pas beaucoup plus petite que moi bien que chaussée de sandales plates. Pendant la danse, elle avait tendance à vouloir prendre la direction, sauf que pour moi, tourner dans l’autre sens était un peu difficile. Donc, naturellement je reprenais les commandes au point qu’à un moment elle m’a directement demandé si je pouvais la laisser faire. Ma réponse, naturellement, fut oui, mais je l’avertis que cela risquait d’être laborieux, vu mes qualités de danseur. Cela ne lui causait aucun problème, et pendant que nous dansions elle me dit : — Le pire, c’est que j’aime ça. Ce à quoi je répondis à son oreille, aidé par l’euphorie que l’alcool produit : — Ne le dites à personne : moi aussi. Elle eut un mouvement de recul de la tête, les yeux écarquillés : — C’est vrai ? Moi, mi-sérieux, mi-amusé, pour laisser planer le doute : — Bien sûr, mais ça reste entre nous. — Ne t’inquiète pas, me répondit-elle me tutoyant subitement. A la fin de la danse, c’est elle qui m’a accompagné à la table en me prenant par la main. Cette situation commençait vraiment à m’émoustiller. Ma femme, s’étant intégrée à un groupe, ne se souciait pas du tout de ce que je faisais. Son mari à elle était lui aussi occupé, dans le même groupe, d’ailleurs, que mon épouse. Ma nouvelle copine qui s’appelait Graziella, d’origine italienne, s’installa ...