Roméo et Juliette (d'après William S.) - Acte II
Datte: 27/07/2018,
Catégories:
Oral
traduction,
théatre,
pastiche,
délire,
Humour
théâtre,
Auteur: Gufti Shank, Source: Revebebe
... moyen d’aller à confesse cet après-midi…
LA NOURRICE. - Oh, si vous saviez ! Elle en a lourd à confesser…
ROMÉO. - … c’est dans le lit de frère Laurence qu’elle sera confessée, baisée, puis mariée. Voici pour ta peine. (Il baisse son caleçon.)
LA NOURRICE. - Non vraiment, monsieur, pas la peine !
ROMÉO. - Allons ! il le faut, te dis-je.
La nourrice referme une main sur le sexe de Roméo, qu’elle masturbe un instant nonchalamment, avant d’acquiescer pour elle-même.
LA NOURRICE. - Cet après-midi, monsieur ? Bon, elle sera là… Dois-je la préparer ?
ROMÉO,se rhabillant. - Non, pas spécialement, je m’occuperai de tout… Et toi, ma grosse cochonne, tu attendras derrière la porte. Avant une heure, mon valet ira te rejoindre et t’offrir les honneurs que tu mérites et que je ne saurai t’apporter sans mener double jeu. Adieu ! Lèche ta maîtresse pour moi !
LA NOURRICE. - Sur ce, que le Grand Marabout vous bénisse ! Écoutez…
ROMÉO. - Qu’as-tu à me dire, avec tes gros seins ?
LA NOURRICE. - Votre valet est-il bien membré ? Vous connaissez sans doute le proverbe : à défaut d’une grosse queue, prends-en plutôt deux moyennes.
ROMÉO. - Rassure-toi : mon valet te fera grimper aux rideaux.
LA NOURRICE. - Ah, autre chose ! Il y a en ville un bellâtre bien pourvu, un certain Pâris, qui voudrait bien goûter la foufoune de ma maîtresse ; mais elle, la bonne âme, elle aimerait autant se mettre un crapaud, un vrai crapaud, que sa langue à lui. Quand elle est ...
... constipée, je l’assiste en lui disant que Pâris est l’homme qui lui convient le mieux : ah ! je vous le garantis, quand je dis ça, ça descend ! Alors que vous…
ROMÉO. – Arrête un peu de dire des conneries ! Lèche ta maîtresse pour moi.(Il sort.)
LA NOURRICE. - Oui, mille fois !… Pedro !
PIERRE. - Voilà !
LA NOURRICE,s’agenouillant et se penchant en avant en levant sa robe. - En avant, et lestement.
II, 5
Le jardin de Capulet. Entre Juliette.
JULIETTE. - Cette grosse conne m’avait promis d’être de retour en une demi-heure… Tu parles ! … Mais j’espère qu’elle l’aura trouvé… Et aussi qu’elle n’aura pas essayé de se le faire ! … Pffff ! Mais qu’est-ce qu’elle fout ! … Ah, ces vieux… on les prendrait souvent pour des morts…(Nda : texte original…) Remarque, j’ai peut-être le temps de…(Elle sort un petit vibromasseur de sa poche.) Ah non, merde, les voilà !
Elle range discrètement son jouet. Entrent la nourrice et Pierre.
JULIETTE. - Alors, ô ma nourrice adorée que j’aime, quoi de neuf ? L’as-tu trouvé ? … C’est qui ce blaireau, là ?
LA NOURRICE. - Pedro, attends-moi dehors. (Pierre sort.)
JULIETTE. - Eh bien, bonne, douce nourrice adorée que j’aime ?
LA NOURRICE. - Ouaaahh ! Je suis claquée ; laisse-moi respirer un peu. Ah ! que mon cul me fait mal ! Ce Pedro est un bon coup !
JULIETTE. - Je voudrais que tu eusses mon cul encore frais, pourvu que j’eusse des nouvelles… Allons, je t’en prie, parle ; bonne, gentille nourrice adorée que j’aime, ...