Roméo et Juliette (d'après William S.) - Acte II
Datte: 27/07/2018,
Catégories:
Oral
traduction,
théatre,
pastiche,
délire,
Humour
théâtre,
Auteur: Gufti Shank, Source: Revebebe
... ?
MERCUTIO. - Plutôt le prince des sodomites que des branleurs, je puis vous le dire. Oh ! il est le courageux exécuteur du point d’honneur : il encule comme vous modulez un air, observe les temps, la mesure et les règles, allonge piano, une, deux, trois, et vous touche en plein cul. C’est un pourfendeur de rosettes, un pineur, un bitophage de premier rang, qui baisse son froc pour la première cause venue. Voyez comme il procède :(Il se raidit et baisse son pantalon.) Oh ! un cul ! vite !
BENVOLIO. - Quoi donc ?
MERCUTIO,se rhabillant. - Au diable ces merveilleux culs avec toutes leurs flatulences !(Changeant de voix.) Jésus ! le bel homme ! les doigts agiles ! l’excellente bite ! Ah ! mon grand-père, n’est-ce pas chose lamentable que nous soyons ainsi harcelés par ces moustiques étrangers, par ces colporteurs de modes qui nous poursuivent de leurs pardonnez-moi, et qui, tant ils sont rigides sur leurs nouvelles formes, ne sauraient plus s’asseoir à l’aise sur nos vieux escabeaux ? Peste soit de leurs bonjours et de leurs bonsoirs.
BENVOLIO. - Hein ???
Entre Roméo, rêveur
BENVOLIO. - Voici Roméo ! Voici Roméo !
MERCUTIO. – Ça va, je suis pas bigleux ! Pourquoi croyais-tu que j’ai changé de sujet ? Oui, voilà Roméo ! N’ayant plus que les os ! Maigre comme une bite molle ! Oh ! pauvre chou, quel triste amant tu fais !… Voyons, donne-nous un peu de cette poésie dont débordait Marc Dorcel : comparée à ta dame, Laure n’était qu’une fille de cuisine, bien que ...
... sa chatte soit brillante… Signor Roméo, bonjour ! Vous nous avez largués comme des crottes, hier soir.
ROMÉO. - Salut à tous deux !… que voulez-vous dire ?
MERCUTIO. - Eh ! vous ne comprenez pas ? vous nous avez posé un lapin, un beau gros lapin !
ROMÉO. - Pardon, mon cher Mercutio, j’avais une affaire urgente ; et, dans un cas comme le mien, il est permis à un homme de brusquer la politesse.
MERCUTIO. - Autant dire que, dans un cas comme le vôtre, un homme est forcé d’utiliser ses poignets pour…
ROMÉO. - Pour se tenir aux murets, bien penché en avant ?
MERCUTIO. - Merci. Tu as touché juste.
ROMÉO. - C’est l’explication la plus bienséante.
MERCUTIO. - Sache que je suis la rose de la bienséance.
ROMÉO. - Fais-la-moi sentir.
MERCUTIO. - La rose même ?
Il pète. Ils éclatent de rire.
MERCUTIO. - Eh bien, ne vaut-il pas mieux rire ainsi que de geindre pour un cul ? Te voilà sociable à présent, te voilà redevenu Roméo ; te voilà ce que tu dois être, de par l’art et de par la nature. Crois-moi, cet amour grognon n’est qu’un grand nigaud qui s’en va, tirant la langue, et cherchant un trou où fourrer sa… marotte.(Nda : texte original…)
Entrent la nourrice et Pierre.
LA NOURRICE. - Pedro !
PIERRE. - Voilà !
LA NOURRICE. - Mon éventail, Pedro.
BENVOLIO. - Pedro, pet de rot ! Ha ha ha !
MERCUTIO. - Donne-le-lui, Pedro, qu’elle cache sa tronche, son éventail est moins laid.
LA NOURRICE. – Le Grand Marabout vous donne le bonjour, mes ...