1. Allo Doctor Fellatio


    Datte: 27/07/2018, Catégories: fh, Oral confession, filmx, Auteur: Zahi, Source: Revebebe

    ... l’instant crucial où j’allais savoir ce qu’on allait me demander. J’avais tellement ressassé cette question pendant deux jours que j’étais maintenant à demi-soulagé.
    
    C’était une pièce carrée, cinq mètres sur cinq, où il n’y avait rien, ou presque. Juste un homme assis sur une chaise, son gros ventre contre le dossier, tendant des grands bras de géant devant lui, qui arrivaient presque au sol. Les cheveux roux bouclés, la face rose et boursouflée, les joues tombantes, il avait des petits yeux bleus enfoncés au regard sûr et perçant. On aurait dit un auvergnat propriétaire d’une grande brasserie parisienne. Je ne les loupe que rarement, moi, les mecs aussi sûr et déterminés, ils sont de la race des patrons, ils ont l’âme qu’il faut pour gouverner et faire souffrir, et puis aussi tant qu’à faire s’enrichir, je les emmerde ces gens-là. Il en faisait certainement partie, ce mec. Tout ce qu’il tenait dans une main c’était une fine règle de trente centimètres.
    
    — I’m Tom, and you ?
    — Fakher, you can call me Fak.
    — Good Fak, good… Funny name, let’s show me your thing.
    
    Je n’ai pas compris ce qu’il voulait dire par« your thing » et donc je suis resté debout, à deux mètres devant lui. Le côté fenêtre était couvert d’un rideau vénitien qui ne laissait rien filtrer, la pièce était fortement éclairée par des spots à la lumière blanche qui logeaient dans le faux plafond tout autour de la pièce. Par les mains et la gueule, j’ai signifié à Tom que je n’avais pas compris ce qu’il ...
    ... voulait. Il a alors pointé sa règle sur moi, juste au-dessus de la braguette, exactement au niveau de la ceinture. J’ai alors enfin compris qu’il voulait voir ma bite. Il m’avait fallu du chemin pour arriver à cela ! Oh mon Dieu, que j’étais con, me suis-je dit. C’était pourtant clair en relisant l’annonce dans ma tête. Ce ne pouvait pas être autre chose. Il voulait que je fasse du porno, ce gros petit Tom.
    
    C’est ça, moi, Fakher Ben Hammouda, élevé dans la pure et la plus stricte tradition musulmane, qui, certes, ne faisait plus sa prière et se délectait ouvertement de whisky et de bières mais qui observait toujours scrupuleusement le jeûne du ramadhan et ne mangeait jamais de cochon. Moi, dont les parents étaient encore instituteurs à l’école la plus réputée et la plus scholastique de la médina de Tunis, dont le frère et la sœur menaient avec brio des études respectables à Lyon et à Lille, dont les racines étaient pauvres mais respectées par tous. Ce petit Tom me demandait de faire du porno. Mais qu’il aille se faire foutre ce Tom ! Pensais-je sur le champ.
    
    Voulait-il qu’on me reconnaisse dans l’un des ses films, que je sois la risée de tout le quartier des Jasmins-fanés, du district de la Gazelle et de tout Tunis ? Que mes parents ne puissent plus aller à l’école et que mon frère et ma sœur me dénigrent une fois pour toute. Ne savait-il pas ce Tom, qu’à Tunis grands et petits ne voyaient plus que du porno ? Avec les satellites et les décodeurs pirates qui ornaient toute ...
«1...345...17»