1. Souvenirs de jeunesse (8) : un jeu dangereux


    Datte: 26/07/2018, Catégories: Entre-nous, Hétéro Auteur: PP06, Source: Hds

    ... en finesse, et Martine ne réagit pas, laisse cette main la peloter comme si elle ne s’en apercevait pas.
    
    Dans un autre contexte, j’aurais été excité par le spectacle, nous aurions échangé un clin d’œil complice avec Martine, elle aurait laissé la main partir à la découverte de son corps. Mais lui, je ne le sens pas, et j’aimerais bien profiter de cette danse pour nous réconcilier.
    
    Me voilà donc au milieu de la piste et d’un air le plus naturel, je demande si je peux danser avec ma femme. Martine semble contrariée, le mec s'éloigne, nous dansons enlacés. Sans trop savoir pourquoi, je fais des remarques à Martine concernant la main de son cavalier, je n’aurais pas dû, le ton ne doit pas lui plaire, elle rigole me traitant de jaloux, me disant que je vois le mal partout ... le slow se termine, la musique reprend sur un rythme plus entrainant, elle se détache de moi, sa bouderie n’est pas terminée. Sachant que je ne suis pas fan, elle retourne danser avec le groupe qui s’agite sur la piste.
    
    Enfin une nouvelle série de slows se fait entendre. Je suis face à elle sur le bord de la piste. Au lieu de venir vers moi, elle me tourne le dos et rejoint le cousin qui se tient, comme par hasard, juste derrière elle. Sans hésiter, elle lui passe les bras autour du cou, se colle à lui. Le petit jeu recommence, une main sur les fesses, l’autre sur le dos nu. L’un contre l’autre, Il doit sentir sa poitrine, elle doit sentir son désir.
    
    La lumière baisse, je vois clairement que ...
    ... profitant de l'obscurité, il dépose quelques bises dans le cou, tandis que ses caresses se font plus pressantes. Une main remonte sous les bras à la recherche des quelques centimètres carrés de peau nue dégagé par la robe. Ses doigts caressent son sein sur le côté, très vite ils se faufilent sous le tissu accentuant leur pression. Martine accepte cette caresse, elle n’a pas réagi. Un peu énervé, je me retiens, je ne veux pas faire d’esclandre devant toute la noce.
    
    Il y a du monde sur la piste, je les perds de vue. Moment d’affolement je fais le tour de la salle, dans un sens, dans l’autre. Je demande au marié s’il l’a vu. Non. Où sont-ils ? Je me fais tout un cinéma, ils sont peut-être dans une chambre, elle allongée nue sur le lit, lui en train d’enfiler un préservatif, pour conclure avant la fin de la danse. Quelle imagination !
    
    Et là, stupeur, dans un coin, près de l’escalier qui mène à l’étage, à l’abris des regards, je les vois. Elle appuyée contre le mur, lui une main dans le décolleté. Il lui caresse les seins à la recherche du téton qui lui prouvera que Martine n’est pas insensible à son charme,
    
    Il l’embrasse dans le cou, en essayant à plusieurs reprises d’atteindre ses lèvres. Elle tourne la tête, ouf ! Je regarde fasciné, n’osant intervenir, je me connais. Martine perd petit à petit ses défenses de femme mariée, leurs lèvres se touchent, il a gagné, ils s’embrassent à pleine bouche, j’imagine effaré la valse de leur langue.
    
    Enhardi par ce succès, sa main ...
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