Assassiné !
Datte: 25/07/2018,
Catégories:
fh,
piscine,
amour,
revede,
intermast,
nopéné,
fantastiqu,
Auteur: Cidoup, Source: Revebebe
... eux qui me permettront de découvrir la tâche qui me reste à réaliser et m’aideront à l’accomplir.
Les deux nageurs s’amusent à se couler. C’est agréable de les sentir me bousculer, me lancer en l’air, m’éclater en gerbe liquide. Vite, quitter les gouttes en m’enfonçant dans le ciment avant qu’elles ne s’évaporent !
L’un est le père de Sophie que j’ai rencontré juste après mon assassinat, l’autre encore tout jeune, peut-être adolescent. J’ai la conviction que je devrais le reconnaître, mais j’en suis incapable. Peut-être s’il portait un objet m’ayant appartenu ?
— Viens nous rejoindre Sophie, lance-t-il.
Des pieds nus chatouillent ma bordure de carreaux.
— Non, Maxime.
Ah oui, ça y est, ça me revient… Maxime, le jeune frère de Sophie qui vient de fêter son dix-huitième anniversaire !
— Pas encore… Je… je revois toujours son corps qui flotte.
Sophie s’assied au bord de la piscine. Ses fesses protégées par un slip rouge s’appuient sur moi. Un orteil égratigne la surface de l’eau. Aah ! La caresse est délicieuse. J’essaye d’envelopper le pied de toute ma tendresse.
— Ooh !
— Qu’est ce qu’il y a ? s’inquiète son père.
— Ri… rien, répond-elle. C’est bizarre, murmure-t-elle pour elle-même.
Elle plonge l’autre jambe. Sans savoir comment j’y arrive, j’entoure ses membres inférieurs d’ondes frémissantes. Je sens les fesses vibrer contre le ciment. J’accentue les pulsations autour de sa peau. Sophie glisse peu à peu dans l’eau où elle s’immerge ...
... entièrement. Quelle joie de l’enlacer, non, mieux que ça, l’envelopper, la cocooner, la sentir mienne. Quel délice de posséder ses jambes, ses cuisses, son bassin, son torse, sa figure, sa chevelure blonde qui flotte au gré des vaguelettes.
Je m’interdis d’accompagner les gouttes qui imprègnent le tissu du slip et du soutien-gorge. Non ! Pas maintenant ! J’attendrai qu’elle se baigne nue comme elle faisait juste avant que je sois tué. Tiens ! Je me souviens de cela ! Oui, nous étions nus, nous nous embrassions… La suite reste floue… Je détaille les traits de son visage, le contour des yeux, des oreilles…
Les boucles d’oreilles ! Un cadeau que je lui ai fait, un objet familier… Tout à coup, il me revient le lieu où je les ai offertes et les circonstances, le bal de fin d’année à l’université…
Sophie émerge pour reprendre sa respiration. Elle est restée près d’une minute sous l’eau. Son père s’approche, un peu inquiet.
— Qu’est-ce que t’as ? Tu devrais sortir de l’eau.
— Non, je suis bien.
Ah ! Que c’est doux à entendre ! Mes caresses liquides ont l’air de lui plaire. J’enveloppe son corps de mes vibrations. Je ne suis plus qu’un énorme désir. À force de volonté, j’imprime à l’eau tout autour d’elle, des ondes de pression, comme un massage. Elle ne bouge plus. Je me plais à l’imaginer attentive à découvrir les nouvelles sensations que je m’efforce de lui prodiguer.
M’armant de courage, je dirige mes pulsations sur la poitrine, concentrant leurs effets sur les tétons. ...