Agnès, première partie - Histoires de Sexe

Agnès, première partie

... seins, elle n’a certainement pas de soutien-gorge !

Denis émit un sifflement admiratif tandis que je rougissais. J’essayai de m’échapper mais en vain ; alors je leur ai dit de se taire. Cette fois-ci c’est Denis qui a parlé :

— O.K. Agnès, mais, tu sais, c’est drôlement joli !

Je décidai d’en prendre mon parti et de participer à la fête sans arrière-pensée. Si mes seins étaient si jolis, pourquoi les cacher ? Et si ces garçons avaient vraiment envie de les voir, pourquoi ne pas leur faire plaisir ? Puisqu’ils me plaisaient, qu’est-ce que je risquais ! Et puis, j’avais vraiment envie d’aller nager.

Etienne et Denis ne m’ont pas lâchée jusque sur le gravier de la crique. Ils se sont vite déshabillés. Tous les autres avaient décidé de marcher sur la grève et les rochers, nous étions les seuls à vouloir nager. J’admirais au passage le corps délié de Denis dont les poils blonds brillaient dans le soleil de fin d’après-midi. En comparaison, Etienne paraissait râblé et très musclé. Mais il y avait ce regard qui vous transperçait, et qui soudain m’a donné la chair de poule. J’avais l’impression qu’il allait se passer quelque chose. Mais quoi ? Un appel de Denis m’a tirée de mes réflexions :

— Alors Agnès, tu viens, on dirait que tu as froid.

Puis il s’est retourné et, tous les deux ont couru vers la mer qui était très agitée. Je restai seule sur la plage, stupide. Alors j’ai enlevé mes chaussures, ma jupe puis mon tee-shirt. Le vent sur mes seins m’a fait ...

... frissonner. Mais était-ce le vent ? Il y avait dans l’eau deux garçons qui m’attendaient et me contemplaient ! J’ai couru vers l’eau, je les ai évités puis j’ai nagé droit devant moi avec une telle énergie qu’ils furent vite distancés. Le mouvement de l’eau sur mes seins nus était une sensation nouvelle qui me donnait des frissons. Ce n’est que très loin du rivage que je m’arrêtai et me retournai. Etienne et Denis étaient loin et me criaient de revenir. Mais le plaisir de l’eau m’a retenue un long moment au large. Lentement j’ai pris le chemin du retour un peu comme à regret. Les deux garçons m’attendaient et m’ont escortée jusqu’au rivage. Là, d’autorité, ils m’ont prise par la main et m’ont imposé une course sur le gravier « pour me réchauffer » !

Près des serviettes ils m’ont contemplée un instant sans me lâcher. Puis, se parlant entre eux, ils ont fait de nombreux commentaires d’où il ressortait que j’étais décidément très jolie, voire bandante, que mes seins érigés étaient une vraie provocation, et qu’ils me baiseraient bien ici sur-le-champ. Ils m’ont essuyée avec une serviette et m’ont allongée sur l’autre. Je me laissais faire comme une poupée de chiffon, étonnée de ce qui m’arrivait et de mon manque de réaction. Denis, assis dans le gravier, a posé ma tête sur sa cuisse. Etienne s’est allongé à mon côté et, tranquillement, a commencé à me caresser de sa main libre. Profitant de mon inertie, ils continuaient leur conversation à deux qui tournait autour de mon corps. De temps ...