1. De Comtesse à fille de cuisine - 2


    Datte: 22/07/2018, Catégories: BDSM / Fétichisme Auteur: Mia-michael, Source: Hds

    Là, je m’apprête à lui répondre vertement... mais elle ajoute :
    
    — Je viens d’envoyer 100 livres à Monsieur Shephorn, le plus agressif de vos créanciers... Tu as entendu ?
    
    — Oui, merci beaucoup, Madame.
    
    — Dans une heure, reviens ici avec ton mari. Je vous donnerai une liste de choses à faire. Maintenant, tu peux disposer.
    
    Oh que je la hais ! Au moment de sortir de la pièce, elle me rappelle :
    
    — Janet, reviens ici.
    
    — Oui Madame ?
    
    — Chaque fois que tu entres quelque part où il y a des gens, et quand tu en sors, il va falloir faire une révérence.
    
    Je lui obéis. Elle me dit :
    
    — C’est bien, tu peux disposer. Mais à l’avenir, ne l’oublie pas.
    
    Qu’est-ce qu’il y a de plus fort que « Je la hais » ? Ah oui, c’est « Un jour ou l’autre, je me vengerai ! »
    
    En quittant la pièce, je croise Madame Steel, la gouvernante (housekeeper en anglais). Je lui dis :
    
    — Bonjour Madame.
    
    — Bonjour Janet. Tu n’oublies rien ?
    
    Je fais une révérence en disant :
    
    — Pardon Madame, c’est mon premier jour.
    
    — C’est bon pour une fois, mais rappelle-toi que c’est un motif de punition.
    
    — Bien Madame.
    
    — J’ai envoyé une fille mettre des vêtements dans ta chambre. Va te changer.
    
    Je refais une révérence et je monte dans notre chambre. Je ne suis pas une mauviette, mais il ne faudrait pas beaucoup pour que je me mette à pleurer. Qu’est-ce que je vais trouver ? Quand même pas un uniforme de servante !
    
    Non, il s’agit d’une robe brunâtre raccommodée, qui m’arrive ...
    ... au-dessus des chevilles. C’est triste et laid. Là, j’ai les larmes aux yeux... Mais ne voulant pas trop me laisser aller, j’enlève ma belle robe, mes jupons et j’enfile cette triste robe de paysanne. Au moins, ce n’est pas un uniforme avec un tablier.
    
    Mon mari arrive dans la chambre. Je lui raconte tout. La seule chose qui l’intéresse, c’est que ma garce de soeur a remboursé une partie de nos dettes. Je lui demande :
    
    — Tu trouves normale la façon dont elle me traite ?
    
    — C’est juste un mauvais moment à passer, ma chérie. Fais ce qu’elle dit, jusqu’à ce qu’elle ait tout remboursé.
    
    Je pense tout de suite : « Ouais... dans combien d’années ? »
    
    — Et cette robe qu’elle m’oblige à porter ?
    
    — Elle te va bien.
    
    — N’importe quoi !
    
    Quelle andouille... Une heure plus tard, nous retournons dans la salle à manger. Constance est là, avec deux amies de son monde, c’est-à-dire des jolies femmes bien habillées et parées de bijoux coûteux. Je leur fais une révérence.
    
    Constance continue à parler avec ses amies pendant un bon moment, nous laissant poireauter debout. Enfin, elle s’adresse à mon mari :
    
    — Howard, va te présenter au jardiner, il te dira ce que tu dois faire.
    
    Il s’incline en disant :
    
    — Bien Madame.
    
    C’est lui, la mauviette !
    
    On se retrouve à quatre : Constance, une dame avec un saphir, une autre a un collier de perles et moi, vêtue d’une horrible robe qui gratte. Elles ne s’occupent toujours pas de moi, continuant de boire du thé en parlant des ...
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